«Prêt à sacrifier son bienêtre pour ses compatriotes»
« Il avait toujours dans le coeur le Liberia (...). Le président Campora et Arsène (Wenger) le chouchoutaient. George sentait qu’on l’aimait et il
était rassuré, relate aujourd’hui Jean Petit, justifiant le choix du président Campora de reformer une « cellule familiale », un « cocon » autour de son diamant noir, en signant les Nagbe, Wreh, Sebwé et surtout Debbah [ces deux derniers
étant actuellement adjoint et sélectionneur du Liberia, NDLR]. Autant de joueurs aussitôt pris sous son aile par Weah. « C’était sa marotte. Ce serait très présomptueux de dire que c’était les prémisses de son élection, mais c’est sûr que ses compatriotes comptaient beaucoup pour lui. Il était prêt à sacrifier son bien-être pour eux» , affirme sans la moindre hésitation Jean-Luc Ettori. Weah n’aura en revanche jamais fait étalage de ses convictions politiques dans le vestiaire selon le gardien international et joueur le plus capé de l’ASM (602 matchs de
championnat). « Nous, c’était le début de l’histoire Weah. Il avait un potentiel énorme mais pas encore de statut vraiment. Ses passages à Paris et à Milan lui ont ensuite fait prendre conscience que son statut pouvait l’aider à améliorer les choses dans son pays. Il savait que le sport, le foot en particulier au Liberia, était un levier important pour faire bouger les choses. »