Monaco-Matin

Le Cannes Urban Trail a fait son festival !

Hier matin, la première édition de la course cannoise a fait le plein de coureurs, d’émotions, de douleur et d’émerveille­ment. L’un de nos journalist­es sportifs a participé à l’épreuve. Ambiance...

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Des images plein les yeux qui resteront gravées longtemps dans ma mémoire. J’ai eu la chance de pouvoir courir les 26 km (le Grand Cannois) et je ne le regrette pas. Une ambiance conviviale digne d’un trail de montagne et un parcours qui va laisser des traces pendant quelque temps dans mon corps endolori! Mais quel plaisir de fouler les algues en début de course, des sensations étranges comme courir sur un matelas d’eau. Des rires, des blagues qui fusent, l’Urban Trail de Cannes part sur de bonnes bases. L’excitation de participer à une première et l’appréhensi­on aussi de « manger » du dénivelé.

Paysages de rêve

La Californie fait déjà mal aux jambes, que dire alors de l’effrayante montée du funiculair­e? À la queue leu leu, on gravit mètre après mètre, les mollets durcissent immédiatem­ent pour devenir deux grosses boules douloureus­es. Heureuseme­nt on redescend vers le canal de la Siagne en profitant du premier ravitaille­ment. Ça souffle fort, ça sue, ça râle un peu et ça encourage. Deux petites filles assises sagement sur leur chaise applaudiss­ent avec enthousias­me. Craquant. Quelques chutes (rien de grave) jalonnent ces premiers 10 km, je fais attention où je mets les pieds! Au fur et à mesure, on en prend plein les yeux. Des points de vue de dingue avec les montagnes enneigées d’un côté, la baie de Cannes, l’aéroport de Mandelieu de l’autre. Magique! On se sent privilégié de pouvoir courir dans la Croix des Gardes même si mes jambes me disent le contraire.

Cerise sur le gâteau, l’auditorium du Palais

Je n’ai qu’une envie, qu’une hâte : terminer. On entame la descente vers la Croisette, j’ai juste oublié un sympathiqu­e passage par le Suquet... et ses escaliers! Je serre les dents. L’arrivée est proche plus que quelques hectomètre­s avant de monter les fameuses marches du Palais des Festivals et de se prendre un instant pour une vedette sur la scène du grand auditorium. C’est la cerise sur le gâteau qui fait l’unanimité, «c’est une super idée, mais c’était incontourn­able » souffle un Sur le sable, sur terre, sur le bitume ou dans les escaliers, les participan­ts du premier Cannes Urban Trail ont découvert toute la panoplie d’une course complète sur ,  ou  km. Sans parler de paysages à couper le souffle...et à de rudes montées aussi ! Avec la montée des marches du Palais des Festivals et la traversée de la scène de l’auditorium comme cerise sur le gâteau.

coureur juste derrière moi. Des images plein la tête, on débouche en plein soleil sur l’esplanade Macé pour passer enfin la ligne d’arrivée. Le chrono importe peu, seule la fierté d’avoir terminé ces 26 km et d’avoir participé à cette première me donnent le sourire. La médaille autour du cou, je peux savourer «mon petit exploit» et ceux de tous les autres coureurs des trois courses (8, 13 et 26 km). C’était dur mais c’était bon. C’est tout le charme de ce Cannes Urban Trail bien né, qui devrait connaître de nombreuses autres éditions. Place à la récup’ !

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