LIGUE MAGNUS Nice : la belle affaire
C’est une excellente opération comptable que les Niçois ont réalisée hier soir dans la cité des Images en revenant à hauteur des Gamyo à la 8e place. Pourtant, les joueurs de Stanislas Sutor pouvaient redouter la réaction d’hôtes revanchards après cinq défaites de rang. D’ailleurs, dès les premières minutes les Gamyo se ruaient à l’assaut de la cage de Khoroshun. Celui-ci ne pouvait rien sur un shoot dévié de Llorca (3’45’’) puis sur un tir du poignet de la ligne bleue de Carter en jeu de puissance (10’43’’). Cependant, les Aigles étaient loin de baisser les yeux. Quasiment, Bagin se jouait de la défense vosgienne, faisait le tour de la cage et scorait (11’47’’). La partie s’équilibrait et les deux formations ne ménageaient pas leurs efforts avec des duels intenses. Chacun cherchait également (Photo C. Dodergny) à ne pas donner d’espaces à l’autre. Dans ce bras de fer, Nice s’en remettait à son solide dernier rempart qui sauvait par exemple une double tentative de Briand et Lorcher. Avant de détourner des essais puissants de Soudek, Carter ou Moisenko. Mais une grossière erreur de la défense vosgienne permettait à Dorey d’égaliser (36’01’’) d’un shoot fracassant. Une joie de courte durée. Alors en infériorité, Nice se faisait surprendre. Un énorme travail de sape de Mosienko et Mulle donnait l’occasion à Llorca de marquer (37’07’’). Loin de se démobiliser, les Niçois attaquaient la dernière période le mors aux dents. Après plusieurs alertes sérieuses sur la cage d’Hocevar, Hrehorcak nettoyait sa lucarne (42’20’’). Epinal semblait alors dans les cordes avant de bénéficier d’un immense coup du sort. Voulant dégager un palet brûlant devant son filet, un attaquant niçois expédiait la rondelle sur le montant. Tout heureux de l’aubaine, Barnett remettait les siens en tête (44’39’’). Nice n’en avait cure. Sur un jeu de puissance bien ficelé, Belisle trouvait la lucarne (46’20’’). Les Gamyo étaient rattrapés par leurs démons du moment et courbaient l’échine. Nice enfonçait ses crosses là où ça faisait mal. Sur un tir de loin d’Hamrak dévié avec énormément de réussite par Switzer, les hommes de Sutor prenaient les devants pour ne plus lâcher l’affaire en dépit des tentatives désordonnées de rébellion vosgiennes. Stan Sutor (coach de Nice) : « Epinal a poussé fort dans le premier tiers mais notre gardien a fait du bon boulot. Notre premier but nous a fait beaucoup de bien. Tout était possible. Nous étions pas mal dans la deuxième période. Nous aurions pu la gagner. Nous n’avons pas volé notre victoire. C’est toujours difficile de gagner à l’extérieur quand on a passé une nuit dans le bus. Cela prend un peu de temps de se mettre en route. Depuis le début du mois de janvier, on n’est pas mal. On travaille fort et on a un très bon groupe. Les mecs se sentent concernés par le projet des play-off. »