Un mode boomerang et un dispositif anti-décollage
Au lendemain de son lancement en fanfare à New York, et avant une tournée mondiale, le drone Mavic Air de la société DJI a rencontré un beau succès lors de l’avant-première monégasque hier. Créée par Franck Wang, en à Shenzen, la société DJI compte aujourd’hui employés de par le monde et capte % du marché mondial du drone loisirs, son «ADN» . Un monopole également revendiqué dans le monde des médias ou du cinéma. « On ne fait pas que des drones mais aussi des caméras utilisées sur les grands événements télévisés et à Hollywood », avance Olivier Mondon, porte-parole de DJI.
Selfie extra-large Au départ de cette success story, Franck Wang, un ingénieur travaillant sur les contrôleurs de vol. Ces composants permettant de rendre le pilotage des drones plus autonomes. Meilleure stabilisation de l’appareil, programmation de plan de vol, retour automatique au point de décollage… Autant de paramètres aujourd’hui « de série » sur les modèles DJI, à commencer par le Mavic Air. Dotée de ces formes d’intelligence, la machine a été customisée avec des options fascinantes en mode capture. Comme le mode « boomerang » qui, d’un geste, ordonne au drone de faire une circonvolution autour d’une simple personne ou d’un groupe pour des clichés à degrés… mais vus du ciel. Un selfie extra-large bluffant. La précision des capteurs permettant même d’identifier la nature des « cibles » (personne physique, bateau, voiture, avion…) sur l’écran de contrôle de la télécommande.
L’innovation n’attend pas L’innovation, un leitmotiv pour DJI. « Si une innovation est prête, on n’attend pas un nouveau cycle pour la sortir », concède Olivier Mondon, justifiant la production frénétique de modèles civils ou professionnels par DJI ces derniers mois. Niveau sécurité, le « Geofencing » agit comme garde-fou. Une localisation géographique vouée à empêcher tout dérapage. « Il permet d’empêcher le drone de décoller d’un aéroport ou sur une zone sécurisée comme le sommet du G ou actuellement au Forum économique de Davos », détaille Olivier Mondon.