Chiens empoisonnés: c’était une fausse rumeur
Tout a commencé par une information alarmante : un chien serait mort après avoir ingéré du poison pendant une promenade à Cap-d’Ail. Puis un second chien a succombé. Puis trois. Puis quatre. Tous ces toutous auraient avalé des boulettes de viande empoisonnée trouvées dans les parcs et sur la plage Marquet. Nous aurions donc affaire à un serial killer… Un tueur de chiens innocents. Les téléphones portables crépitent de messages relayant l’information. Les réseaux sociaux débordent de commentaires horrifiés et chacun y va de son témoignage « véridique » entendu d’une amie ou d’une source très sûre, très proche du dossier. Que fait la police ? Où en est la gendarmerie ? Pourquoi et comment la mairie laisset-elle faire une telle chose ? Pourquoi la population n’est-elle pas informée ? Bref, ce que certains n’hésitent pas à appeler « l’affaire des boulettes » n’en est pas une, car de chiens morts d’empoisonnement, aucun vétérinaire à Cap-d’Ail n’en a vu ces derniers temps. Du côté des forces de l’ordre, aucune plainte non plus. Et fort heureusement, car toute cette histoire ne repose sur rien, c’est du vent, une légende urbaine.
Aucun risque d’empoisonnement
Cap-d’Ail et sa tranquillité ont été victimes d’une belle rumeur, commencée on ne sait ni où ni comment, et relayée avec bonne foi et effroi par des propriétaires de chiens cap-d’aillois et monégasques mais aussi, et c’est plus étonnant, par des amoureux des bêtes partout France. On peut donc continuer de promener son chien à Cap-d’Ail tranquillement. La mairie profite toutefois de cette histoire pour rappeler que seule la plage des Chiens, située du côté de la Pointe des Douaniers, est autorisée à nos amis à quatre pattes et que partout ailleurs sur la commune, ils doivent être tenus en laisse. Par ailleurs, plages et parc leur sont interdits d’accès. Quant au poison, destiné aux rongeurs, il est disposé dans l’espace public dans des dispositifs rendant leur accès impossible aux chiens, chats et aux enfants.