Monaco-Matin

VTT : Zoom sur les Moustache Bikes

La marque française Moustache Bikes propose une large gamme de vélos électrique­s, dont un VTT tout suspendu aux prestation­s foudroyant­es.

- PAR HENTO / SOPRESS

Depuis sa création en 2011, la marque de vélos d’Épinal cumule les bons points et les images. Selon Clément Bonneau, son responsabl­e marketing, Moustache « double son chiffre d’affaires chaque année depuis sept ans et réalise désormais plus de la moitié de ses ventes à l’étranger ». Un succès fou qui s’explique à la fois par l’essor fulgurant du marché des vélos à assistance électrique­s (VAE) mais aussi par la qualité des produits de la marque tricolore. « Moustache Bikes ne se contente pas d’assembler des vélos mais dispose d’un bureau d’ingénierie pour créer des pièces spécifique­s comme des cadres, des pédaliers ou encore des jantes », précise Clément Bonneau. Le catalogue comprend aujourd’hui près de cinquante modèles, répartis en douze catégories (en comptant tandems et draisienne­s). Le modèle Samedi 27 Trail 4 que nous avons essayé est un VTT pour les loisirs (d’où le « Samedi »), doté de jantes de 27,5 pouces. Facturé 3 899 euros avec une batterie de 400 Wh ou 4 099 euros avec une batterie de 500 Wh, il s’agit du modèle tout suspendu le plus abordable. Son cadre en aluminium repose sur des suspension­s réglables et reçoit des freins à disques aussi efficaces que faciles à doser. Parfaiteme­nt équilibré grâce à sa batterie amovible intégrée dans le centre du cadre, ce VTT atteint facilement ses 25 km/h en côte sans vous faire transpirer. Son moteur Bosch de dernière génération (CX) propose quatre modes d’assistance au pédalage (Eco, Tour, EmTB, Turbo) et délivre jusqu’à 75 Nm de couple à la roue arrière via une transmissi­on Shimano à 11 vitesses. La selle ajustable hydrauliqu­ement via un bouton au guidon contribue aussi grandement au confort de ce deuxroues d’un nouveau genre, aussi à l’aise dans le trafic routier que sur les cailloux. Coté autonomie, il faut tabler entre 35 et 90 km d’autonomie, selon le rythme adopté.

Et quand le jus vient à manquer, il reste la force des mollets pour tracter les 23,6 kg de ce vélo, soit environ 10 kg de plus qu’un VTT équivalent sans assistance électrique. Un surpoids acceptable au vu du niveau confort et des capacités de franchisse­ment.

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