Boris Diaw : « Ça reste le même sport »

Du temps de la NBA (15 saisons, champion en 2014 avec les Spurs), Boris Diaw faisait déjà tout sur un parquet. Rien d’étonnant donc si le capitaine de l’équipe de France applique la même recette pour son retour en ProA. A 35 ans, ‘‘3-D’’ a toujours de la magie dans les mains. Une attraction qui a bien voulu se confier après la victoire des Métros à Antibes vendredi dernier (82-73). Cette bonne série actuelle de Levallois ? Ça fait du bien. On voulait vraiment renverser la vapeur. Quand tout le monde est concentré défensivement et apporte sa pierre à l’édifice, on peut réaliser de belles choses. Face à Antibes, on a trop laissé manoeuvrer les Sharks en première mitemps... Sans être très adroit, on a réussi à gagner. C’est positif.

Sur un plan personnel, entre les sommets en NBA et le ventre mou de la ProA, il n’y a pas un trop gros écart à vivre ? Ça reste le même sport, il faut mettre le ballon dans le panier. Le goût de la compétition est toujours là aussi, il faut essayer de gagner le plus de matches possible. Donc forcément, le début de saison a été difficile à vivre. Personne n’aime perdre... A l’image de l’équipe, je me sens mieux depuis  matches...

A la passe, au rebond, aux tirs, on vous retrouve encore dans tous les secteurs... J’essaye de me rendre utile. A Antibes, je n’ai pas été adroit ( sur  aux tirs), alors il fallait bien que je me rattrape ailleurs ( rebonds,  passes et  interceptions, ndlr!).

Face à Monaco, vous vous attaquez au leader... Monaco est une grosse cylindrée, c’est certain. Mais on voit dans ce championnat que n’importe qui peut battre n’importe qui. Cela fait l’intérêt de la ProA. On va essayer de maintenir le suspense et de saisir notre chance sur le Rocher.