Petites histoires pour grandes voitures
Une compétition de vénérables mécaniques est toujours une source inépuisable de petites histoires et de grands émerveillements. Lumière sur quelques participants extra-ordinaires
La 21è édition du Rallye historique de Monte-Carlo se poursuit. Dès demain, les équipages seront de nouveau en Principauté. L’occasion de revenir sur quelques participants remarquables de cette édition 2018.
Les concurrents les plus lointains
Venue du Japon, la Team Musoh est composée d’étudiants de l’Université de Tokyo et de la Honda Academy. Ils viennent participer au Rallye Historique pour la première fois avec trois véhicules sportifs asiatiques qu’ils ont entièrement retapés eux-mêmes. Parmi les pilotes, l’infatigable Kenjiro Shinozuka, bientôt 70 ans, vainqueur du Paris Dakar 1997.
La plus petite
Il faut être passionné, ou avoir une bonne mémoire, pour savoir que les Vespa ont aussi eu quatre roues. Ultra-compacte, à l’image de sa concitoyenne Fiat 500, la Vespa 400 semble tout droit sortie d’un dessin animé. Sa participation au Rallye Historique est bien réelle, puisque deux exemplaires sont en course. Au volant de l’une d’elle, le vainqueur de l’édition 1988 du Rallye Monte-Carlo, Bruno Saby, accompagné de son fils, Damien Saby.
La plus ancienne et la plus dingue
L’Austin FX3 est un taxi londonien. Inscrite à l’édition de 1961 par les Britanniques, en protestation du nouveau règlement soupçonné d’avantager les Français, elle ne terminera pas la course, se heurtant à un mur de neige. Mise hors course, elle terminera tout de même le parcours. Cette année, ce sont les Belges Jean-Marie Herman et Jean Lemaître qui sont aux commandes.