Petit oiseau, petit envol
L’histoire
Orphelin à la naissance, Richard croit qu’il est une cigogne, comme tous les membres de sa famille d’adoption. Mais quand arrive le moment de la migration, ces derniers doivent lui avouer la vérité : Richard n’est qu’un petit moineau, qui ne survivrait pas au long voyage vers l’Afrique. Ils doivent donc partir sans lui. Abandonné dans la forêt, mais déterminé à prouver qu’il est une vraie cigogne, il entame avec deux alliés de circonstance Olga, une chouette excentrique et Kiki, un perroquet narcissique, son voyage vers le Sud, périlleux et semé d’embûches…
Notre avis
Une 3D banale, une animation classique et un scénario académique, énième road-movie d’un jeunot à la recherche de sa propre identité, qui sortira in fine grandi de cette expérience… À tous les niveaux, Le Voyage de Ricky reste en retrait du semblable Gus petit oiseau, grand voyage, qui malgré ses défauts faisait prendre au volatile ses responsabilités. Dans le cas présent, la migration tourne à l’ennui. En train, en bateau ou dans les nuages, le morne trio où chacun refuse d’accepter la (dure) réalité et se ment à lui-même, ne parvient pas à faire décoller l’humour. Une coursepoursuite avec des chauves-souris, des pigeons connectés sur un câble téléphonique et une dose de bons sentiments, garnissent toutefois cette excursion sur laquelle plane une désagréable impression de déjà-vu…