Le dispositif
« panneaux » fixés sur le fond marin par des cordages attachés à des ancres à vis. Ils ne sont pas reliés entre eux, mais implantés sur quatre rangs en quinconce, pour constituer une « digue » mouvante, dont le rang le plus haut « culmine » à un mètre sous la surface de l’eau. Au bout de six mois, la digue sera recouverte par tout un écosystème qui l’étoffera.
Chaque « panneau » est constitué de deux poteaux de bambou en « trident », remplis de mousse pour flotter verticalement et reliés par deux barres de bambou transversales.
Ce premier essai de « digue » sousmarine Rebamb® s’étend sur environ mètres de long. Il est en cours d’implantation à mètres du rivage près de la base nautique de scooters des mers, sur une profondeur de m d’eau sur un fond sableux sans posidonies. Donc à l’intérieur des m de la zone de baignade, qui ne devrait pas changer. Le dispositif est balisé en surface.
Naturel, le bambou est très souple. Imputrescible, il a absorbé % à % de la houle lors des tests en « canal de houle ». Le bambou de Madagascar (importé d’Indonésie) est une variété très résistante, d’un diamètre important et avec plus d’écart entre les noeuds.
C’est une première mondiale en mer qui s’inscrit dans la Green Deal du conseil départemental. Des dispositifs avaient déjà été testés en rivières avec des roseaux et des cannes en fibre de verre.
Objectif : la fermeture de la route du bord de mer seulement une à deux fois par an au lieu de trois à sept fois (sept fois en ).
Le calendrier : commencée il y a quinze jours, l’installation en est à la moitié et devrait être finie mi-février.
Biobamb est une société azuréenne créée en par Pierre Farnole et Florian Bréhin, ingénieur océanographe chez ICTP (Ingénierie consultants travaux publics).
L’expérimentation durera trois ans. Si le test est positif, le dispositif sera étendu de la Marina au Fort-Carré.
Partenaires : Biobamb, le Département, le laboratoire GéoAzur (unité mixte du CNRS et de l’université de Nice-Sophia Antipolis), le conseil scientifique des îles de Lérins, le CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) et la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer), les plongeurs de la société Bonna TP (Travaux pression) de Marseille.