GRAND PRIX DE FRANCE (- JUIN) Voilà la piste aux étoiles !
Si les travaux d’aménagement du circuit Paul-Ricard tournent toujours à plein régime, le lifting du tracé de 5,8 km qui accueillera bientôt le nouveau départ des F1 est achevé. Découverte
Elle est prête à rugir. Une petite vingtaine de semaines avant de voir les étoiles de la Formule 1 filer à la limite, la piste qui scellera la renaissance du Grand Prix de France (22-24 juin) a dévoilé son nouveau visage. Tandis que les engins de chantier continuent leur course contre la montre dans l’enceinte du circuit Paul-Ricard, notamment pour construire le paddock supplémentaire ainsi que la salle de presse taille XXL (500 places), le lifting du champ d’action vient de toucher à sa fin. Un tracé flambant neuf et partiellement remodelé comme l’a constaté Christian Estrosi, hier. Venu découvrir la métamorphose en compagnie du président de la région Provence-AlpesCôte d’Azur, Renaud Muselier, et de nombreux élus du Var et des départements limitrophes, le maire de Nice pilotant le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Grand Prix de France-Le Castellet a pu mesurer le chemin parcouru entre enchaînement de la Sainte-Baume et courbe de Signes durant ce « break » hivernal hyperactif (voir ci-contre). Rabotage de l’ancien revêtement sur 5 cm, puis pose d’un nouvel enrobé d’un bout à l’autre des 5,8 kilomètres du tracé (90 000 m2 de surface) et modification de trois virages : aucun détail n’aura été négligé pour magnifier le show. Ce dont convient Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport F1, en pole position pour repérer les lieux au côté de Frédéric Vasseur, son homologue, patron de l’écurie Alfa Romeo-Sauber.
« Une approche judicieuse »
« En dévouvrant ces modifications, clairement, on voit que le public figurait au centre de la problématique à l’heure des choix », apprécie l’ambassadeur du Losange, présent aussi afin d’annoncer la signature d’un partenariat d’envergure entre la firme française et le GP national. « D’habitude, il ne s’agit pas d’un critère prioritaire. Là, les principales zones de dépassement sont toutes améliorées. Une telle approche me semble intelligente, raisonnée, dans le but de réussir ce nouveau départ dans l’Hexagone. » Maintenant, il ne manque donc que les tribunes, 51 000 places qui sortiront bientôt de terre aux abords du ruban de braise. En attendant, les premiers rugissements du Paul-Ricard relooké façon F1 résonneront dès lundi prochain. Le jour de la présentation en grande pompe du calendrier 2018. Où des bolides, autos, motos et camions, représentant les temps forts de la saison à venir devraient composer une grille de départ et une parade inédites autant qu’hétéroclites.