Ses dix principales propositions

C’est sa deuxième tentative. En 2012 déjà, il avait brigué la direction du PS face à Harlem Désir et avait recueilli 28 % des suffrages. Emmanuel Maurel, 44 ans (il est né le… 10 mai 1973), a grandi dans le Val-d’Oise. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, ce fils d’une prof de maths et d’un ingénieur agronome y est aujourd’hui maître de conférences. Conseiller municipal de Persan (Val-d’Oise) de 2001 à 2014, il fut également conseiller régional d’Ile-de-France de 2004 à 2014, assumant la vice-présidence Emmanuel Maurel, à gauche résolument.

aux Affaires internationales à partir de 2009, puis celle dédiée à la formation professionnelle à compter de 2010. En 2014, il a été élu député européen. Il siège au sein de la commission du commerce international et a présenté récemment un rapport sur la lutte contre l’optimisation fiscale en Europe. Secrétaire national du Parti socialiste de 2008 à 2012, il a assuré la formation des militants. Il est le principal animateur de l’association Maintenant la gauche. « J’ai un penchant nostalgique, mais je me soigne », dit celui qui est connu pour son sens de l’autodérision et passe pour être l’un des derniers intellectuels du PS, ce dont attestent les piles de livres qui saturent son bureau. ■ Augmentation des salaires et du SMIC, interdiction des licenciements boursiers, soutien aux coopératives de salariés.

■ Suppression de la règle d’or européenne et instauration d’un impôt minimum sur le chiffre d’affaires des multinationales.

■ Dénucléarisation progressive mais déterminée, essor de l’agriculture bio.

■ Instauration d’un minimum jeunesse pour les travailleurs pauvres et étudiants de  à  ans.

■ Suppression de l’article . et part de proportionnelle. ■ Installation d’une « oasis médicale» dans chaque désert médical.

■ Tenue de conventions trimestrielles et recours au référendum militant pour trancher les questions essentielles.

■ Coprésidences à tous les niveaux du parti et limitation stricte du cumul des fonctions.

■ Création d’universités militantes et de sessions de formation par les élus.

■ Assemblée des gauches indépendantes du PS dans tous les territoires (associations, ONG, syndicats, intellectuels, citoyens).