Le circuit Paul-Ricard
Avant le retour des F1, le théâtre varois du Grand Prix de France a présenté hier les 21 dates de son calendrier 2018 en alignant autos, motos, camions et... vélos sur la grille de départ. Du jamais vu !
L’illustre slogan publicitaire popularisé jadis par une chaîne de grands magasins lui va aujourd’hui comme un gant (de course). Au circuit PaulRicard aussi, sachez-le, «il se passe toujours quelque chose... » Quatre jours à peine après avoir présenté son tracé de 5,8 km refait à neuf et un brin relooké afin de sceller la renaissance du Grand Prix de France de Formule 1 les 22, 23 et 24 juin prochains (voir nos éditions du 9 février), le temple sudiste des sports mécaniques a encore créé l’événement, cette fois en se mettant sur son 21. Rendez-vous fixé hier matin à l’appel de la « Best Grid Ever ». Une grille de départ exceptionnelle pour présenter les 21 dates du calendrier 2018. Puisque le menu des réjouissances à venir auréolé du come-back de sa Majesté F1 fait plus que jamais rimer quantité avec diversité, il fallait un coup d’envoi hors norme. Mission accomplie. Au carillon de midi, près de soixante bolides composent bel et bien une fresque vrombissante, aussi inédite qu’intemporelle. Côté auto sont alignés des prototypes et supercars annonçant le retour du Prologue du championnat du monde d’endurance (FIA WEC), ainsi que les étapes varoises de l’European Le Mans Series (ELMS), des 1000 Km Blancpain et du FFSA-GT. Mais aussi une monoplace de l’école Winfield (voir ci-dessous) et quelques pièces de collection prêtes à remonter le temps lors des prochaines épreuves estampillées VHC : l’Historic Tour, le Tour Auto et les Dix Mille Tours, entre autres.
Un nouveau logo bleu, blanc, rouge
Sur deux roues, l’éventail s’avère tout aussi large. Clin d’oeil savoureux, les bécanes anciennes de la Sunday Ride Classic devancent là une héroïne actuelle du Bol d’Or, la Kawasaki ZX10-R officielle chevauchée par Randy de Puniet en personne. Les cyclistes qui participeront bientôt à la 4e édition de l’Événement Vélo côtoient quant à eux les bahuts musclés du Grand Prix Camions... et les coureurs à pied de la Spartan Race. Contraste décoiffant ! Finalement, le feu vert s’allume à 13 heures pile. De quoi faire monter d’un cran le mercure malgré le mistral glacial persistant. Une fois dévoilé le nouveau logo du circuit Paul-Ricard sur lequel pavoisent les trois couleurs du drapeau national, comme un symbole, top départ pour un tour en mode parade derrière la voiture de sécurité conduite par un certain Jean Alesi. « Cette impressionnante réunion de famille démontre que le ‘‘Ricard’’ reste un formidable terrain de jeu et une belle vitrine pour notre région », glisse Monsieur l’ambassadeur, copiloté hier par son digne héritier Giuliano. «Regardez le calendrier : les mordus de frissons mécaniques auront l’embarras du choix, cette saison au Castellet ! » Son choix à lui ? « Bien sûr, le Grand Prix de France trône en pole position. Mais je viendrai aussi voir une course de motos, histoire de varier les plaisirs... »