4 Pour découvrir de futurs jeux vidéos, mangas… et nouvelles versions de Cobra ou AstroBoy
Ce 24 février au Grimaldi Forum est aussi guetté dans le monde entier pour son rayon de nouveautés…
Les come-back attendus de Cobra et d’AstroBoy
Ils ont marqué les années 80 et imprégné la rétine de millions d’enfants pour une vie. Les dessins animés cultes, Cobra – Return of Joe
Gillian –et AstroBoy reviennent dans leur version XXIe siècle. Si les premières images ont été dévoilées voilà quelques mois, les aficionados de ces héros intemporels guetteront la moindre image ou anecdote supplémentaire durant ce salon organisé par Shibuya Productions, co-producteur des deux reboots.
Un concours de création de jeux vidéos axé sur les « sensations procurées »
« Souvenez-vous de cette époque où vous pouviez refaire le jeu plusieurs dizaines de fois après l’avoir terminé, sur bornes d’arcade, consoles
ou ordinateurs. » Nostalgique d’un temps où le gameplay était roi et l’obsolescence programmée un mythe, Cédric Biscay et l’équipe du MAGIC organisent, chaque année, un concours de jeux vidéos axé sur le gameplay. Si l’esthétique a souvent pris le pas ces dernières années dans cet univers du divertissement, c’est donc sur la jouabilité, la maniabilité, mais surtout les « sensations procurées par le jeu» que le jury aura charge de trancher, entre cinq jeux, le 24 février prochain. Et pour juger de ce « plaisir à progresser et faire évoluer son personnnage » ,le MAGIC afait a ppelàdu lourd. «Un jury de très grande qualité » où siégera, entre autres, le créateur de la licence Prince of Persia, Jordan Mechner. A gagner: 100000 euros d’investissement dans le jeu.
Un concours de mangas sous l’oeil d’un des plus grands mangakas japonais
En partenariat avec 16 pays et LE magazine japonais spécialisé dans l’art du manga (Shueisha), le concours 2018 verra s’affronter cinq candidats qui pitcheront leur projet, tour à tour, devant un jury tout aussi prestigieux. «On a reçu beaucoup de projets très divers. On a regardé la mise en scène, la narration, l’univers déployé,
l’aspect graphique…», précise Hervé Trouillet, ravi que les
candidats brisent les clichés. «Ily a énormément de jeunes, voire très très jeunes, qui ont participé. Ça coupe un peu cette idée reçue que les jeunes sont exclusivement sur du numérique. » Côté jury, attention les yeux, Tite Kubo, père de la série Bleach sera de la partie. « Dans la hiérarchie des mangakas, je pense qu’il n’est le n°4 derrière Dragon Ball, One Piece et Naruto », se félicite Cédric Biscay. Le vainqueur verra son oeuvre publiée
en ligne sur Shônen Jump + et décrochera un billet pour un voyage d’un mois au Japon à la rencontre d’un éditeur de Shueisha.
En 2017, le manga Hyper Shiritori, signé Vinhnyu l’avait emporté. Dans un monde «prochain», l’« hyper réalité » y permet de matérialiser les mots pour quelques secondes. Un écrivain japonais et sa traductrice s’affrontent dans cette discipline devenue sport olympique, en s’opposant leurs idéaux sur le monde de l’édition du livre…