Monaco-Matin

L’hypnose pour soigner

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J’ai essayé à seize ans avec un profession­nel. Me destinant moi-même à ce métier, je voulais comprendre ce que l’on ressent dans cette situation. Mais j’étais tellement curieux que je n’ai pas réussi à lâcher prise. Je voulais absolument analyser, intellectu­aliser, et ça n’a pas marché. Mais j’ai compris, quand même. Et par la suite, j’ai appris à faire de l’autohypnos­e. Mes études, je les ai « Une expérience enrichissa­nte. En voyant Messmer à la télé, déjà, on se pose des questions. Mais quand on l’a en direct et quand on subit l’hypnose, c’est impression­nant. On est conscient, on entend tout, mais on part. Perturbant et excitant à la fois. » quasiment faites comme ça. Je travaillai­s sur les notes que j’avais prises en cours, puis je les plaçais sous mon oreiller et je m’endormais en visualisan­t le feuillet. Le lendemain, tout était rentré dans le subconscie­nt. Apprendre à respirer, à s’apaiser, c’est déjà une bonne technique pour chasser le stress.

Est-il possible d’effacer un souvenir douloureux ? Impossible. C’est dans ton esprit, dans « Très bien. Franchemen­t bien. Ça me donne encore plus envie d’aller voir un hypnotiseu­r, même si l’expérience finale n’a pas marché sur moi. J’ai quand même envie d’y aller : l’hypnose thérapeuti­que est un sujet qui m’intéresse beaucoup. » ton corps, dans tes cellules, et ça va toujours y rester. En revanche, je peux aider à voir la situation de manière différente et positive.

Certains, regardant sur TF, soupçonnen­t une part de bluff... Tant qu’on ne l’a pas vécu, on peut douter. À la télé, on voit  h  de performanc­e alors que le tournage a pris trois jours. La préparatio­n est primordial­e. Un jour, il faudra tout montrer. «C’était bien. Il est très gentil. J’ai participé au test, ça n’a pas marché pour moi, mais il a bien répondu à nos questions. Et il nous a fait mieux comprendre son monde. J’étais très content. Car je suis un grand fan de Messmer. » On obtient de très bons résultats. Je pense à la lutte contre le tabac et les addictions en général. Il y a aussi tout ce qui est psychosoma­tique. Phobies, eczéma et même acné. Je ne dis évidemment pas que l’on peut traiter un cancer par l’hypnose, mais on peut aider le patient à supporter la chimio. Renforcer l’espoir, adopter une attitude positive, c’est déjà aller mieux. Mais vous savez que l’hypnose thérapeuti­que, j’ai commencé par là. C’était peu connu à l’époque, les gens y venaient après avoir vraiment tout essayé. Quand j’ai décidé de me lancer dans le divertisse­ment, en , c’était pour montrer tout ce à quoi il était possible de parvenir en utilisant ces techniques. Une façon de faire passer le message. Je suis fier d’avoir été une locomotive. Aujourd’hui, les cabinets sont bondés. Mais il faut aller plus loin. En recourant aussi, par exemple, à la sophrologi­e dynamique.

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Nathalie : pouvez-vous hypnotiser une personne ne parlant pas français ? Corinne : vous êtes-vous déjà fait hypnotiser ? Nathalie : au casino, pourriez-vous suggérer au croupier de vous aider ? Anthony : peut-on faire sous hypnose des choses contre...

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