Xavier Le Cerf : « Il y a deux courants au club »

Xavier Le Cerf, président du Cavigal, est en position délicate. Lui aurait aimé renforcer son effectif durant la trêve, mais son comité directeur ne lui a pas laissé le choix. Ambiance... La trêve internationale a été mouvementée pour votre club... « Oui effectivement, tant sur le plan du coaching que de l’effectif. Tout cela s’est passé de façon simple. Sportivement, ça ne va pas. Et financièrement encore moins. On devait faire un plan d’économie. J’ai proposé au comité directeur le départ de deux joueuses compensé par une pige de deux mois d’une joueuse WNBA. On me l’a refusé et la question de l’entraîneur s’est posée. Jimmy avait fait beaucoup de sacrifices pour venir, et dans ce contexte, il a préféré partir pour un vrai projet sportif.» On vous sent déçu par votre comité directeur ? « Il y a clairement deux courants au club. Un courant minoritaire avec moi, où on veut faire tout ce qu’il faut pour se maintenir. Mais maintenant nous n’avons plus de possibilité pour recruter. L’autre courant souhaite faire des économies sur tous les plans. Son souhait : filer en Ligue  pour être plus stable dans une compétition moins coûteuse. C’est pour cette raison que j’ai accepté le départ de Géraldine Robert par économie. Cela aurait été déloyal de l’empêcher d’aller à l’ASVEL.» La tâche s’annonce donc difficile pour Wani Muganguzi... « C’est une bonne solution dans ce contexte. Cela se passe très bien entre lui et les filles. Wani peut coacher seul les trois prochains matchs. Après il devra avoir à côté de lui un entraîneur avec les diplômes. Même par amitié, personne ne m’a encore donné son accord pour venir. Mais Wani sera l’entraîneur principal jusqu’à la fin de la saison.»