Ce que veut la nouvelle présidence de la French Tech CA Ça buzze
Après une année 2017 de structuration pour jouer plus collectif sur les quatre territoires qu’elle représente, la French Tech Côte d’Azur déclare 2018 année du faire savoir
Elle est dirigée à 100 % par des entrepreneurs et bat plus que jamais pavillon Côte d’Azur. La French Tech Côte d’Azur, qui réunit les territoires de Nice, Sophia Antipolis, Cannes et Grasse vient de se doter d’une nouvelle gouvernance. Eric Léandri, le patron de Qwant est rejoint par Cédric Messina, le dirigeant de My Coach, pour une co-présidence en force sur tous les segments, le local, le national et l’international. Christophe Imbert (Milanamos) est élu secrétaire général et Jean-François Carrasco (Jaguar Network) directeur délégué, avecun profil très opérationnel qui viendra compléter la mission de représentation assurée par la co-présidence. « La French Tech Côte d’Azur a peut-être mis du temps à se structurer mais on est en ordre de marche et on a des bases en béton, martellent désormais Eric Leandri et Cédric Messina, dans un duo bien accordé. On a un vrai collectif d’entrepreneurs qui sont dans une dynamique d’hyper croissance et qui ont compris qu’ensemble, on avance beaucoup plus loin.» « On fait déjà beaucoup de choses sur le plan local, national et international. On organise des soirées pour permettre à l’écosystème de mieux se connecter. Les plus gros d’entre nous embarquent les plus jeunes sur les terrains de conquête en partageant des stands. Il faut continuer (Photo CL) à montrer qui nous sommes, l’énergie, le savoirfaire qu’il y a dans nos entreprises et attirer de plus gros investisseurs sur la Côte d’Azur. C’est le nerf de la guerre.» Et Eric Leandri de poursuivre sa feuille de route 2018: « La French Tech, c’est de la coordination et de la réprésentation. Chaque territoire de la Côte doit pouvoir identifier ses propres forces, travailler son tissu. A la French Tech d’y mettre du liant, de montrer les savoir-faire et de les amener à travailler dans une vision commune.» «C’est pourquoi il faut que les quatre territoires soient euxmême structurés, qu’ils puissent fonctionner de manière autonome et qu’il y ait des temps de partage communs, de pleine efficacité », insiste Cédric Messina. Pour que cette dynamique rayonne dans chaque territoire, la French Tech Côte d’Azur a désormais un viceprésident pour chaque écosystème : Olivier Ricard (Full Performance et 360&1) pour Nice, Frédéric Bossard (Wacan et DataMoove) pour Sophia, Sébastien Aubert (Adastra) pour Cannes et Frédérick Besson (The Perfumist) pour Grasse.
Intensifier le faire savoir
Dernier point de la ligne de conduite 2018 édictée par les deux co-présidents azuréens : intensifier la communication dans et sur la French Tech Côte d’Azur. « Il y a de belles levées de fonds chaque mois. Il faut que ça se sache, que ça remonte sur les réseaux sociaux, les médias. Il faut faire tourner, pousser les initiatives des uns et des autres. 2018 doit être l’année du faire savoir. De quoi aussi consolider l’avenir de la French Tech Côte d’Azur quand il s’agira d’aller défendre le renouvellement du dossier devant les instances parisiennes et de quoi étayer les demandes de ceux qui briguent le Pass French Tech.