« Pour un recrutement objectivé »
« On a une diversité à La Poste qui est historique au niveau homme-femme ainsi qu’une sensibilité au handicap. La question qui se pose aujourd’hui pour nous est la diversité de nos modes de recrutement. On est confronté à l’évolution de nos métiers vers la banque, Internet, la silver economy... L’objectif est de favoriser l’évolution interne de nos métiers de postier par la formation. On a aussi des besoins de recrutements externes, en favorisant l’alternance et en organisant une grande campagne de recrutement à l’externe pour trouver des talents, notamment sur la partie force de vente, pour attirer les jeunes, les moins jeunes, avec des capacités de formation en interne. » Amélie Andrieu, La Poste et Banque postale Alpes Côte d’Azur. « Le secteur de l’immobilier est en pleine expansion. De nombreuses femmes travaillent chez nous. Aujourd’hui, les deux plus gros salaires chez nous sont des femmes et nous le vivons très bien. On est obligé d’avoir des gens de notre siècle car, dans nos agences, on est à la fois en lien avec les banques, les notaires, les syndics et la clientèle. C’est cette capacité d’adaptation qui va faire la différence. Aujourd’hui, ce n’est plus le savoir-faire mais le savoir être qui domine. La diversité est incontournable. On recherche des gens très adaptés et adaptables. » Jean-Marc Stéfanini, Fnaim du Var. « Chez Veolia, la diversité est un sujet qui nous préoccupe depuis longtemps. On essaie de restructurer notre démarche avec un recrutement objectivé grâce à une grille d’évaluation qui nous permet de nous assurer d’avoir une sélection non discriminatoire des candidats. On s’assure que tous nos managers qui passent des entretiens le font en parallèle avec des DRH sensibilisés à ce sujet. La sensibilisation passe aussi par les équipes et représentants du personnel. On le fait chaque année à travers des thèmes. On a beaucoup parlé de l’égalité homme-femme, mais aussi du fait religieux en entreprise. Aujourd’hui, c’est extrêmement compliqué si on veut avoir de la diversité dans l’entreprise. Il faut que l’ensemble des personnels soit bien accueilli dans l’entreprise et faire mûrir la mentalité de chacun afin que la personne qu’on intègre dans l’entreprise se sente bien et que l’on n’accepte « On cherche à se développer avec le recrutement de conseillers mutualistes. Notre politique est de répondre à un environnement très mouvant en termes technologiques et réglementaires. On doit s’adapter continuellement et avoir des profils à même de le faire. Nous devons aussi répondre à l’évolution des demandes de nos adhérents. La mixité des profils générationnels est une vraie richesse (jeunes, étudiants, seniors...) pour comprendre et répondre aux besoins de nos adhérents. La capacité technique est importante, tout comme la capacité à s’intégrer aux équipes pas ce qui n’a pas de place dans l’entreprise. Nos priorités chez Veolia sont la mixité professionnelle en termes de culture, d’origine et on le fait à travers de l’information collective et des interventions. À travers nos dispositifs, nous faisons intervenir dans les écoles des femmes qui travaillent dans des métiers techniques qui témoignent qu’elles sont bien acceptées par leurs collègues masculins. On s’intéresse aussi au handicap dans les emplois qui sont accessibles. Tout comme l’intergénérationnel, à la fois pour intégrer des jeunes en apprentissage et faire que nos anciens se sentent utiles par des actions de tutorat. » Ludovic-Martin Saint Leon, Emoa mutuelle du Var.
en place. Côté mixité, il y a 80 % de femmes dans les équipes : nous devons donc recruter majoritairement des hommes. » « Le milieu bancaire est en pleine évolution mais nous restons dynamiques en termes de recrutement puisque nous avons embauché 1 300 collaborateurs l’an dernier, sur nos trois départements. Le taux de féminisation est de 55 %. Nous recherchons avant tout des talents et des personnalités. Hormis le recrutement de jeunes et de nouveaux talents, nous avons embauché dernièrement sept jeunes sportifs en alternance en partenariat avec l’Agence pour l’éducation par le sport. Des sportifs plutôt issus de milieux défavorisés que nous accompagnerons en contrat de professionnalisation pendant Christophe Mouquand, Crédit Agricole PCA.
un an car ils ont l’esprit de compétition, l’envie et des valeurs que nous défendons. »