Monaco-Matin

«Drone» de fait-divers lors du corso

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Lors du dernier corso nocturne, jeudi, les policiers en faction dans l’enceinte du défilé ont eu à interpelle­r un… drone. Un objet volant non identifié par la préfecture, en l’occurrence, qui ne disposait à ce titre d’aucune autorisati­on pour survoler les gradins. D’autant que celui-ci avait l’envergure d’un bras humain, ainsi que quatre hélices. Un gabarit excédant largement les caractéris­tiques d’un « aéromodèle » – un drone dont le vol est autorisé dans le cadre du loisir. En alerte, les agents ont rapidement localisé le propriétai­re de l’objet, installé sur un balcon. Inquiet à l’idée d’avoir été repéré, l’homme a alors effectué une fausse manoeuvre, impliquant une chute de

l’objet après qu’il a heurté un balcon. Sans qu’aucune victime – autre que le drone – ne soit à déplorer. L’homme aux commandes était entendu hier après-midi pour avoir commis quatre délits. Et si l’action n’était évidemment pas malveillan­te, la police entend bien profiter de cet épisode pour rappeler les règles en vigueur. En France, un pilote de drone risque jusqu’à un an de prison et 75000 euros d’amende. Même si cette peine est prévue pour le cas spécifique d’un survol de centrale nucléaire. De manière générale, les contrevena­nts risquent avant tout de se voir saisir leur drone. « Ce n’est pas un jouet, leur usage est très réglementé. Pour se servir d’un drone en zone urbaine, il faut avoir un brevet, ainsi qu’une autorisati­on du préfet » , explique-t-on. Précisant qu’à la Fête du citron, seul un profession­nel connu des autorités est ainsi en droit de faire planer son drone.

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Les drones sont interdits au- dessus de la foule.

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