Elon Musk, l’extraterrestre
Il y a du Léonard de Vinci et du Jules Verne chez cet homme-là. Génie, visionnaire, escroc (rayez la mention inutile), Elon Musk passe sa vie à inventer le monde de demain. Les voitures électriques Tesla qui ringardisent Mercedes et Audi, c’est lui. La fusée spatiale Falcon Heavy, lancée avec succès le février avec à son bord un mannequin et une Tesla rouge, c’est encore lui. L’Hyperloop, train subsonique qui mettrait Nice à trois quarts d’heure de Paris, toujours lui. Dernière lubie en date de ce milliardaire californien de ans : installer des bases sur la Lune et sur Mars pour assurer la survie de l’espèce humaine et garantir sa régénération en cas de troisième guerre mondiale. Rien que ça ! Musk, qui n’est pas à un paradoxe près, est convaincu que notre civilisation est en danger. Alors qu’il promet pour la fin de l’année un système de conduite autonome « % plus fiable qu’un conducteur» ,le plus médiatique des inventeurs met en garde contre les dangers de l’intelligence artificielle. Selon lui, elle ferait peser sur nous davantage de menaces que l’arme nucléaire. « Je travaille sur des formes très avancées d’intelligence artificielle, et je pense qu’on devrait tous s’inquiéter de ses progrès », prévient le milliardaire qui prédit l’avènement des robots-tueurs. En pleine science-fiction, Elon Musk ? Pas quand on parle d’argent. Le patron de Tesla s’est programmé un bonus de , milliards de dollars en actions s’il atteint ses objectifs dans les années à venir. On peut avoir la tête dans les étoiles et garder les pieds sur terre.
« L’intelligence artificielle ferait peser sur nous davantage de menaces que l’arme nucléaire. »