Lara Croft, une aventurière est née
À 21 ans, Lara Croft (Alicia Vikander) n’a ni projet, ni ambition. Fille d’un explorateur excentrique (Dominic West) porté disparu depuis sept ans, cette jeune femme rebelle et indépendante refuse de reprendre l’empire de son père. Convaincue qu’il n’est Notre avis : Après le décès de sa tante, Pauline (Mylène Farmer) et ses deux filles (Emilia Jones/Crystal Reed et Anastasia Phillips/Taylor Hickson) héritent d’une maison. Mais dès la première nuit, des meurtriers pénètrent dans la demeure… Un drame qui traumatise
Navet pas mort, elle met le cap sur une île mythique au large du Japon, où celui-ci a été vu la dernière fois. Mais le voyage se révèle des plus périlleux et il lui faudra affronter d’innombrables ennemis et repousser ses propres limites.
Street Fighter, la saga Resident Evil, Mortal Kombat… En règle générale le passage du jeu vidéo au grand écran se révèle laborieux et les deux premières sorties de Lara Croft, campée par Angelina Jolie, il y a plus de quinze ans étaient tout aussi médiocres. Attendu par tous les fans de la franchise, ce reboot signé par le norvégien Roar Uthaug, qui nous avait agréablement surpris avec le film catastrophe Récompensé par le Grand-Prix au festival du film fantastique de Gérardmer et marqué par le retour sur les écrans de Mylène Farmer, dans un solide second rôle, Ghostland s’inscrit dans la continuité du travail de Pascal Laugier. Toujours entre horreur et psychologie, le réalisateur frenchy maîtrise les codes du genre en invitant le public dans sa maison de poupée lugubre, où contrairement aux attentes, il ne surgit
Médiocre The Wave relève sensiblement la barre. En revenant aux origines de l’héroïne et sur sa transformation de gentille aventurière en guerrière, l’oeuvre est fidèle au blockbuster vidéoludique de 2013. On se plonge donc avec pas des fantômes mais deux psychopathes : l’ogre et la sorcière. De quoi provoquer foule de jump scares dans la salle et faire crier à foison les deux jeunes
Moyen
Bon plaisir dans une aventure rythmée qui enchaîne sans temps mort des passages clés de la saga. À savoir des sauts périlleux, des fusillades, une séquence d’infiltration, des combats à l’arc, des énigmes à résoudre, des pièges à éviter, des cascades, de l’exotisme et un soupçon de fantastique. Inutile, en revanche, de chercher un quelconque message ou une profondeur chez les personnages, le but est uniquement de divertir. Une mission réussie, portée par une Alicia Vikander énergique, impeccable en Indiana Jones féminine, pleine de bravoure et de détermination. Les fans, les ados et les amateurs de films d’action pop-corn apprécieront. héroïnes. Une surenchère toutefois assez factice qui manque d’insuffler une réelle identité. Reste une tension habilement menée dans la seconde partie. C’est sordide, glaçant… et quelques séquences demanderont d’avoir le coeur accroché. Le scénario malin, s’oriente vers une fausse piste avant de nous propulser sauvagement dans la réalité, et marque par son originalité. Idem en ce qui concerne le propos sur la bestialité des hommes et la rébellion de celles considérées à tort comme des « femmes objets ». L’ensemble est donc rondement mené, pertinent même quand il aborde le trauma, la folie ou le besoin parfois, d’oublier. Excellent Comme la plupart des collégiens, Meg Murry (Storm Reed) manque d’assurance et tente de trouver sa place. Très intelligente elle possède, tout comme son petit frère Charles Wallace (Deric McCabe), un don rare qu’elle n’a pas encore exploité. La disparition inexpliquée de son père (Chris Pine), un brillant scientifique, va l’amener à faire la connaissance de trois guides, Mme Quidam (Oprah Winfrey), Mme Qui (Mindy Kaling) et Mme Quiproquo (Reese Witherspoon), venues sur Terre pour l’aider à le retrouver. Accompagnés de Calvin (Levi Miller), un camarade de classe, les deux enfants sont entraînés vers des planètes insoupçonnées sur lesquelles règne un personnage maléfique, surnommé « Ça »… Ah ! Elle aurait aimé faire son Magicien d’Oz Ava DuVernay ! En vain, tant son adaptation du bestseller de Madeleine L’Engle, paru en multiplie les fautes de goûts et laisse apparaître ses artifices. Couleurs criardes, personnages aux cheveux teints, maquillages appuyés, utilisation constante du fond vert, son Raccourci dans le temps fait dans la surenchère, l’outrance. Conséquence, l’émotion ne prend pas et n’adhère que par à-coups à l’aventure de ces trois gosses, par ailleurs peu convaincants… L’absence de fantaisie dans la représentation de ce monde fantastique et de rencontres marquantes se fait d’autant plus remarquer que la réalisatrice multiplie les longs bavardages en champ-contrechamp, au sein d’une histoire confuse et mièvre, qui manque cruellement d’unité. Le message sur l’amour et la tolérance rabâché à la moindre occasion en prend donc un sacré coup au sein d’un film qui marquera surtout les esprits pour avoir permis à une femme « de couleur » de disposer pour la première fois d’un budget supérieur à millions de dollars. Dommage donc, que le résultat ne soit pas à la hauteur de l’attente. Chef-d’oeuvre