Coup de jeune pour la e édition de la foire de Nice
Demain, 600 exposants investiront le Palais des expositions et Acropolis, jusqu’au 26 mars. L’occasion de découvrir de nouveaux produits et profiter d’animations inédites à la foire
Àla veille de sa 74e édition « La foire de Nice et vos envies fleurissent », les stands bourgeonnent au Palais des expositions et à Acropolis. Deux espaces qui se préparent à accueillir plus de 100 000 visiteurs et 600 exposants. Des artisans et entreprises qui, demain, se déploieront sur quatre secteurs différents. D’abord, le « Bâtir » qui concerne l’habitat. Puis, le «Plein air» qui propose des produits pour l’extérieur de la maison. Mais également l’espace « Parvis Auto » concentré sur l’offre automobile. Enfin, le « Bien vivre » regroupant les objets de la vie quotidienne. «Une offre exhaustive, extrêmement variée et nouvelle qui fait l’identité des foires en France et particulièrement à Nice», confie Alain Delfils, directeur de Nice Expo qui organise l’événement.
L’art s’invite à la foire
« On a travaillé sur plusieurs pistes pour renouveler l’offre aux visiteurs, affirme Alain Delfils. C’est un événement populaire au sens large du terme. Il y a une partie commerciale très importante. On a voulu donner une partie plus conviviale et proposer des animations culturelles. Pour cela, on a choisi une exposition décalée et loufoque: le monde insolite des chindogu. » Les chindogu, ce sont ces objets utiles mais inutilisables. Des inventions insolites, comme des parapluies pour chaussures, mises en scène par Jean-Christophe Lecocq. Un inventeur français qui s’est formé auprès du créateur de ce mouvement, né au japon dans les années 80, Kenji Kawakami.
De à heures, l’entrée est gratuite
Au-delà du coup de com’, une volonté de donner un coup de jeune au salon. « Avec Marc Ippolito [le président de Nice Expo], on voulait rajeunir la cible des visiteurs ,révèle Alain Delfils. C’est aussi pour cela qu’on a créé l’afterwork qui est quelque chose de tendance chez les trentenaires. » Le concept est simple : entrée gratuite du lundi au vendredi, de 17 à 19 heures, pour tout le monde. Pour les visiteurs, c’est l’occasion de flâner dans les allées et découvrir des produits. Pour les organisateurs, c’est de donner envie aux visiteurs de revenir. Une opération séduction avec un bouquet d’idées. Pour faire fleurir les envies du public et faire florès. En septembre, Marc Ippolito a succédé à Frédéric Jourdan-Gassin à la tête de Nice Expo. Une association créée en 1935 en charge de l’organisation des grands rendez-vous sur la Côte d’Azur. Et plus particulièrement, la foire de Nice qui ouvre ses portes ce weekend. Dynamique, organisation, attentes, le président dévoile les grandes lignes de cette 74e édition.
Votre première foire, comment l’appréhendezvous ? C’est un challenge. Depuis vingt ans, deux personnes étaient les fers de lance de Nice Expo : le directeur, Paul Obadia, et le président, Frédéric Jourdan-Gassin. On a renouvelé la totalité de l’équipe dirigeante. On a lancé des recrutements dans la France entière. Et on a choisi Alain Delfils comme directeur parce qu’il connaissait très bien le marché. Qu’a apporté ce changement ? Ce changement d’équipe a posé quelques problèmes, mais le renouveau se fait très bien. On a essuyé les plâtres avec le salon Agecotel qui est plus dense que la foire. Ça s’est très bien passé.
Une nouvelle approche, donc ? Oui, on a vraiment développé la communication pour cette édition. Avec Alain, on a apporté un regard neuf tout en respectant le travail de nos prédécesseurs.
Quels sont vos projets à venir ? C’est dans nos idées de créer d’autres salons mais, pour l’instant, on se concentre sur les quatre manifestations qui ont lieu à quelque mois d’intervalle. C’est beaucoup de travail d’organisation. (Photo Frantz Bouton)