Des M&M’s à l’ecstasy dans une discothèque
Attention quand vous êtes en boîte si l’on vous offre des dragées M&M’s! Elles ne sont pas fourrées au chocolat ni aux cacahuètes comme l’indique habituellement la composition sur leurs emballages. Ces délicieuses confiseries d’origine américaine peuvent cacher des pilules d’ecstasy. Une drogue dérivée d’une amphétamine hallucinogène à l’effet désinhibiteur surnommée entre autres MDMA ou pilule de l’amour ! L’avertissement est sérieux ! Il a été perçu à la dernière audience du tribunal correctionnel, où devait comparaître un ressortissant russe, prévenu d’avoir détenu des stupéfiants aux fins d’usage personnel, offre et cession.
Un joueur russe de hockey
L’affaire, récente, remonte au 17 février dernier. Vers 2h30, la direction du «Twiga» alerte les services de sécurité de la Sûreté publique. Un joueur professionnel de hockey, résidant en Russie, propose au personnel ces bonbons en forme de cachets. Tous les employés refusent… Quand les policiers interpellent cet homme d’une trentaine d’années, il est déjà dans un état second. Autant dire qu’il a largement puisé dans son sachet de pastilles multicolores. D’ailleurs, il ne reste plus que quatre cachets rouges et jaunes… Évidemment, le président Jérôme Fougeras Lavergnolle déplore l’absence du prévenu à l’audience tout en précisant : « Cet individu était venu passer la soirée en Principauté. Il n’a jamais été condamné en France et à Monaco. Quant aux pilules, ce n’était sûrement pas des cacahuètes… » Le premier substitut Olivier Zamphiroff ne s’étendra pas dans ses réquisitions. « Vous condamnerez ce personnage malfaisant à une peine de cinq mois d’emprisonnement assortie du sursis pour avoir transporté et offert cette drogue dangereuse.» Le tribunal, certain qu’on ne verra pas ce drôle de spécimen de sitôt, a réduit le quantum à un mois, toujours avec sursis.