Le cas des adultes en zone frontalière
Afin d’éviter que les adultes en zone frontalière ne soient livrés à euxmêmes, renvoyés d’un État à l’autre, il est proposé par les militants :
Sur le plan juridique : - Un respect des dispositions de l’espace Schengen : que le migrant ait accès à toutes les informations nécessaires quand il se présente à la Police aux frontières - La création d’un centre d’accueil dans la vallée - La création de deux commissions d’enquête, l’une pour élucider la cause des morts à la frontière (au moins quinze depuis septembre ), l’autre sur les procédures illégales à la frontière - La mise en place d’une structure de concertation avec l’État pour échanger - Le limogeage du préfet des Alpes-Maritimes, condamné à quatre reprises pour des pratiques illégales envers les migrants.
Sur le plan éducatif: - La sensibilisation et la formation des forces de l’ordre et de la population pour déconstruire les préjugés : rappel de l’histoire des migrations dans la vallée et de la loi - Des sessions de médiations entre les habitants de la vallée pour leur permettre d’échanger.
Sur la collaboration : - La gestion de Vintimille par les Italiens et les Français. Notamment pour la lutte contre les trafics - La répartition de la prise en charge entre les pays européens - La création d’un visa de réfugié (via les ambassades).