La fête de l’olive a pris l’eau !
Si l’eau est utile pour rendre une olive comestible, elle l’est quand même beaucoup moins lors d’une fête en son honneur. C’est bien le temps humide qui a grandement perturbé, hier, l’un des événements majeurs du calendrier des festivités castellaroises. Et le village joue de malchance avec cette traditionnelle fête créée il y a une vingtaine d’années par Jacqueline Bochew avant de devenir municipale à partir de 2001. L’an passé, elle avait été annulée en raison des élections. Cette fois, la saison précoce de l’olive puis, donc, la météo ont gâché le rendez-vous au programme pourtant attendu et très alléchant. Seuls une dizaine de stands de producteurs et artisans étaient en place. Une petite poignée d’habitants a joué le jeu du vide-greniers. Le moulin à huile avait ouvert ses portes pour une découverte instructive avec Jean Pierre Louvet, mais sans le fruit roi cette fois. Tandis que, aux côtés de DJ Kriss, «le Zinzin de Fanny et Antoine», duo d’origine montmartroise, apportait son ambiance guillerette avec son orgue de Barbarie et ses chansons théâtrales et mouvementées. En lieu et place de centaines de visiteurs, quelques badauds auront un peu profité de leur passage avant d’en repartir avec parfois un petit goût amer en bouche. À l’image du maire Huguette Layet qui gardait tout de même le sourire devant promeneurs et exposants: «Je suis déçue bien sûr que ce se soit réduit en peau de chagrin, car l’équipe avait assuré un très gros boulot de préparation avec une importante logistique. » Allez Castellar, la chance sera de retour en 2 019 ! En attendant, concentration sur les prochaines fêtes du village en juin : la « Camina E Mangia » et la Saint-Jean.