Le Stade Niçois assure
Dans des conditions difficiles, les joueurs niçois ont tenu leur rang face à l’avant-dernier du championnat en s’imposant nettement (45-7). La première place est presque assurée
Parfois, il faut savoir gagner sans forcément flamber. C’est ce qu’à parfaitement réussi le Stade Niçois hier devant La Valette (45-7). Face à un adversaire pas forcément adepte de l’esthétisme, Nice a essayé d’envoyer du jeu dans le premier acte, avec pour preuve les deux essais de Clément Medina, mais manquait d’agressivité et n’était pas aidé par les conditions. Suffisant toutefois pour basculer devant à la pause (24-7). Les pensionnaires des Arboras, même avec une équipe un peu remaniée, avaient de la marge.
Retour aux fondamentaux
Sans faire lever les foules mais en revenant à des fondamentaux solides (touche, ballons portés), ils poursuivaient le travail de sape. «De temps en temps, on se trompe à vouloir trop jouer. Dès que l’on a mis des bases, ça allait mieux. L’important, c’est de gagner. Après, si on peut mettre du jeu, c’est bien. On sait le faire quand il fait beau, mais parfois il faut prendre des points », justifie le coach David Bolgashvili. En seconde période, les Niçois ajoutaient ainsi trois nouveaux essais pour aller chercher le bonus offensif sans la moindre frayeur, avec en prime un Luciano Orquera impeccable au pied (7/7 hier). « Heureusement que l’on a pris le bonus offensif. Entre le terrain, la pluie, l’adversaire, notre XV un peu remanié et au milieu de tout ça un arbitre qui n’a pas aidé à développer du jeu, ce n’était pas évident. Compte tenu de tout ça, c’est un bon résultat, je le prends volontiers. Globalement, je suis satisfait, le contrat est rempli», ajoute Bolgashvili. Maintenant, le groupe peut se concentrer sur le choc qui l’attend face à Bédarrides dimanche prochain. Sans grande pression. « On ira là-bas pour faire un bon petit match de rugby, avec ensuite l’envie d’écraser le CARF chez nous », prévient le technicien. Le ton est donné.