Un enfant Ezasque qui a fait son trou
Il y a neuf ans ce mois-ci, Nicolas Sebastiao reprenait la direction du golf de Nice. « Ça se fête les 9 ans ? demande-t-il. On attendra les dix ans pour faire quelque chose de grand. » Ila bien grandi, le petit Ezasque qui avait fait de son village son terrain de jeu, « toute ma famille est ézasque, je connaissais tout le monde, j’allais tout le temps chez les uns, chez les autres. Tous les dimanches, j’allais à la messe ». Après ses études supérieures, direction l’Angleterre, Londres et ses casinos, « j’étais responsable de salle, j’avais une bonne place mais j’avais aussi l’envie de rentrer ». Nicolas n’a pas de projet précis si ce n’est celui d’entreprendre. Le golf de Nice est à vendre ? Banco, « même si je n’étais pas du tout golfeur, le projet m’a plu ». Si les débuts sont difficiles, le bouche-à-oreille fait son effet et l’affaire se développe. Aujourd’hui, le golf emploie 16 personnes, offre outre le practice, un parcours de 9 trous et le clubhouse, une salle de séminaire, un magasin, deux salles de sport. Les projets sont légion, « je souhaite doubler le practice avec un étage supérieur, cela se fait beaucoup en Asie et une offre autour du yoga. Chaque cm2 a été utilisé ». 300 membres sont inscrits au club, et l’école, forte de ses 112 enfants, est la troisième de la région PACA. « C’est une grande satisfaction. » Le travail est prenant mais Nicolas Sebastiao prend toujours le temps de revenir au village « avec toujours un petit pincement au coeur. Entre le village et moi, c’est une histoire sentimentale ».