LE COIN DES AMATEURS « Vahirua était incroyable ! »
Mickaël Buscher, 31 ans, joueur de l’AS Vence en seniors D1, s’est prêté au jeu de l’entretien décalé
Membre de la génération des Menez, Benzema ou Ben Arfa – qu’il a côtoyés en équipes de France de jeunes de à ans – Mickaël Buscher ( ans) travaille aujourd’hui comme étancheur à Monaco. Après avoir fait toutes ses classes au Gym, avec des débuts pros à ans, le fils de l’ancien attaquant et entraîneur du Gym Gérard Buscher est ensuite passé par l’Ecosse, l’Angleterre et la Tunisie. Revenu en sur la Côte d’Azur, il a connu deux montées successives avec le RC Grasse avant de poser ses crampons à Vence (D de district) depuis cet été. Avec le sourire, il s’est prêté au jeu de l’interview décalée. La Bûche !
Ta devise ? Rester positif quoi qu’il arrive.
Ton principal trait de caractère ? Persévérant.
Ton principal défaut ? La nervosité. Je suis très nerveux, j’ai les deux fils qui se touchent assez rapidement en général. Sur le terrain, j’ai réussi à me calmer.
Facebook, Twitter ou Snapchat ? (Photo S. Mustapic) Alors là, c’est pas du tout mon truc (rires) ! Un petit peu Facebook, mais tout le reste je ne connais pas. Les réseaux sociaux, ce n’est pas du tout mon délire.
Est-ce que tu fais attention àtaligne ? Oui, je vais à la salle de sport à fois par semaine, je fais attention à ce que je mange, ma femme cuisine très bien donc je fais attention.
Ton stade favori ? En pro, celui qui m’a le plus impressionné, c’était en Ecosse : le stade des
SENIORS D
Glasgow Rangers, Ibrox Park, incroyable. Celui où j’ai vraiment aimé jouer, c’était le Stade de France, en lever de rideau de la finale de la coupe de la Ligue avec Nice en . On gagne - contre les jeunes de Nancy, malheureusement les pros perdent sur le même score derrière.
Quelle équipe supportestu ? Je ne supporte personne en
SENIORS D
particulier, je suis pour le jeu. J’aimais beaucoup Paris quand il y avait Laurent Blanc et Ibrahimovic. Après, quand il y a des matchs du Real Madrid, du Barça, c’est top. J’aime beaucoup Nice, un peu moins cette année car je prends moins de plaisir à les regarder mais ça joue vraiment bien quand même. (Du tac au tac) Zidane, y’a pas à chercher ! La classe, la simplicité, l’élégance... Il avait tout ce joueur. Fantastique ! J’aime beaucoup Nicolas Medjian du RC Grasse. C’est un numéro avec qui j’ai évolué, et quand on a un joueur comme ça derrière soi qui joue simple, c’est vraiment très sympa. Après il y a Jonathan Minasi, arrière gauche et capitaine de Grasse, un vrai meneur d’hommes !
Le meilleur avec qui tu as joué ? Le premier qui me vient à l’esprit, c’est Marama Vahirua. Alors lui … (il souffle) Quand je suis monté en pro à ans, il faisait des choses à l’entraînement, tu te disais : mais d’où il sort ce mec ? Incroyable ! Un autre qui m’impressionnait
SENIORS D
beaucoup, c’était Cyril Rool. Très technique, mais aussi un vrai guerrier, et dans la vie c’est une pâte. Il y a Vahirua bien sûr, mais aussi un joueur avec qui j’ai joué en Tunisie et qui a évolué en France ensuite, c’est Saber Khlifa (passé par Evian TG et l’OM notamment. Il avait marqué un but contre Nice de plus de mètres ! ndlr). C’est le joueur avec qui je me suis le mieux entendu sur un terrain depuis que je joue au football. Dès les premiers entraînements, on se trouvait les yeux fermés. C’est celui avec qui j’ai le plus aimé jouer. Marin Bellisi ! On a fait le centre de formation à Nice ensemble, puis je l’ai suivi un peu. Lui, c’est pareil : dans la vie, en dehors du foot, c’est un amour. Sur le terrain, c’est un tueur (rires).
Ton meilleur souvenir sur un terrain ? Même si en pro j’ai vécu de belles choses, bizarrement, ça reste les deux montées avec Grasse (de DH en CFA puis CFA, ndlr). On avait un super groupe, ce n’était pas évident, on s’est serré les coudes.