Monaco-Matin

La Seat Arona sur les roues d’Israël

Seat, une des marques les plus jeunes du marché, devrait faire un carton avec l’Arona, son nouveau petit SUV. Essai au long cours à l’occasion d’un road-trip en Israël, de Jérusalem à la Mer morte

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Quoi de neuf ?

Seat est pleine forme. Après avoir signé la meilleure progressio­n en Europe en 2017 grâce notamment au lancement réussi de son premier SUV, l’Ateca, la marque ibérique repasse à l’offensive avec un modèle plus petit, l’Arona que nous avons pu tester pendant deux jours en Israël. Dérivé de l’Ibiza, le dernier né se présente sous la forme d’un SUV urbain au gabarit contenu (4,14 m). Uniquement disponible en deux roues motrices, il soigne son look. Garde au sol surélevée, toit rainuré, lignes tendues: un SUV totalement en phase avec son temps. Vif et agile, l’Arona est particuliè­rement à l’aise en ville comme nous avons pu le constater dans les bouchons de Tel Aviv ou le dédale des ruelles de Jaffa, un des plus vieux ports du monde.

À bord

Bonne surprise : le petit SUV de Seat est loin d’être riquiqui à l’intérieur. Les larges surfaces vitrées confèrent une agréable sentation d’espace, l’habitabili­té est tout à fait correcte à l’arrière et le coffre (400 l) est un des plus vastes de la catégorie. Facile à vivre, l’Arona est aussi ultra-connecté. En Israël, au pays des start-up, on a pu apprécier la facilité d’utilisatio­n de son écran tactile 8’’ ou la qualité d’image de sa caméra de recul. Compatible avec les différents systèmes de smartphone­s (Apple Car Play, Androïd Auto, Mirror Link), l’interface multimédia est bien conçue. A l’image de certaines VW ou Audi, l’Arona pourra en outre bénéficier en cours d’année d’un combiné de compteurs numérique. Un peu tristounet­te sur certaines versions, la présentati­on est sérieuse et l’équipement généreux.

Au volant

De la joyeuse pagaille des rues bondées qui bordent le mont des Oliviers à Jérusalem aux lacets qui conduisent jusqu’à la Mer Morte, 400 mètres sous terre, dans un paysage de fin du monde, le long périple concocté par Seat nous a permis de mesurer l’étonnante polyvalenc­e de ce petit SUV à son aise sur tous les terrains. Même sur les pistes du désert du Méguev, l’Arona, qui n’a pourtant rien d’un 4x4, s’en sort honorablem­ent. L’excellente position de conduite, la jante fine du volant et l’érgonomie bien pensée permettent de se sentir tout de suite en confiance. La direction est précise, le comporteme­nt sûr et le freinage sécurisant. Au coeur de la gamme des trois moteurs essence (deux diesels sont aussi proposés), le petit trois cylindres 1.0 TSI 115 ch constitue le compromis le plus intéressan­t. Plaisant et sobre, il va comme un gant à ce SUV des villes disponible, selon les motorisati­ons avec des boîtes manuelles 5 ou 6 vitesses -qui souffrent de rapports un peu longs- ou avec la transmissi­on à double embrayage DSG7 (+ 1330 toujours aussi agréable et particuliè­rement adaptée aux parcours urbains.

Côté finances

Fidèle à la tradition Seat, l’Arona soigne ses tarifs. Avec un prix de base de 16 500 € (1.0 TSI 95) et un haut de gamme essence (1.0 TSI 115 Xcellence) à 23 345 €, l’espagnole ne manque pas d’arguments. Les versions diesel, moins diffusées, s’affichent à environ 2000 € de plus. Intéressan­t : Seat met en avant des offres compétitiv­es de location longue durée (37 mois, 30 000 km), à partir de 179 € par mois. De quoi assurer rapidement à ce petit SUV un joli succès.

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