NATIONAL (MATCH EN RETARD / JOURNÉE) Nice II avec la manière !
Giflés au match aller (6-1), les réservistes niçois comptaient bien prendre leur revanche face à une redoutable formation de Bergerac, engagée dans la lutte pour l’accession. Grâce à une performance de très haut niveau, aussi bien dans l’engagement que dans le contenu, Ihsan Sacko a ouvert le score au terme d’un superbe raid en solitaire. (Photo Frantz Bouton)
les hommes de Laurent Bonadei ont obtenu une victoire amplement méritée. Dominateurs en première mi-temps, ils ont dû attendre la seconde pour faire la différence. D’abord sur un exploit individuel d’Ihsan Sacko, auteur d’un raid solitaire ponctué par un but plein de sang-froid face à Loustallot (1-0, 65’). Puis sur un but de « renard des surfaces » de Fleury, bien présent pour conclure après une belle remontée de balle et
une frappe de Marcel repoussée par le portier bergeracois (2-0, 71’). Malgré une frappe surpuissante de Chevalier sur la transversale (73’), un face-à-face perdu par Pinto devant Clementia (74’) et un but de Belbachir en toute fin de rencontre (2-1, 90’), les Niçois remportent donc ce match avec la manière, pour la plus grande joie de leur entraîneur Laurent Bonadei : «Compte tenu de la qualité de l’adversaire, c’est l’une de
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nos prestations les plus abouties de la saison. » Grâce à ce succès, l’OGC Nice prend en outre une belle option sur le maintien. Il est parfois étonnant de voir à quel point l’histoire peut s’entêter à bégayer. Disputée le 20 janvier dernier sous des rafales proches des 70 km/h, la rencontre entre Fréjus/SaintRaphaël et Grasse s’est rejouée après une réserve azuréenne, hier à Louis-Hon et sous des bourrasques à ne pas mettre un vendeur de cerfs-volants dehors. Des conditions qui n’ont toutefois pas empêché Orinel de filer comme le vent au milieu d’une défense visiteuse en pleine tempête toute la première période. À l’origine du second but marqué par Gbizie (37e), le milieu de terrain étoiliste aurait pu se voir gratifier d’une autre passe décisive si son attaquant de poche n’avait pas loupé l’immanquable devant le but vide trois minutes plus tard (40e), sous les sifflets du public. Des spectateurs qui oubliaient sans doute un peu vite que le même Gbizie avait servi Diaw pour l’ouverture du score varoise (21e). Qu’importe, car avec un avantage de deux buts à la pause, on voyait mal le vent tourner. Et les Azuréens ne profitaient pas du trou d’air étoiliste au cours de la seconde période. Comme le 20 janvier (2-1), l’Étoile s’est imposée et, à un but près, l’histoire a donc parfaitement bégayé. Avec ce revers, les Grassois ont vu le Gym leur chiper la neuvième place du classement.