« Dur à avaler »

«Çasejoueà pas grand-chose. C’est dur à avaler... Vraiment dur, parce qu’on sait qu’après, on aurait reçu en demi-finale à Nice. Je sais qu’il y a des supporters qui n’ont pas pu venir. J’ai une grosse pensée pour eux, et pour tous les Toulonnais qui nous ont regardés. (Des supporters du RCT n’ont pu assister au match, bloqués par l’incendie accidentel d’une navette à l’aéroport londonien de Stansted ayant entraîné l’annulation de vols) » Fabien Galthié (coach du RCT) : « A chaud, il y a énormément de déception parce que l’émotion est très vite passée d’une espérance forte, un sentiment de tenir la chose, à cet essai qui nous crucifie alors que l’équipe sentait qu’elle avait fait le plus dur sur cette action-là (l’essai d’Andrew Conway à la e minute, NDLR). Sur le scenario du match, On a le contrôle, on perd le contrôle, puis on reprend le contrôle. Et puis il y a ces cinq dernières où tu fais le dos rond, tu récupères le ballon, tu manages une sortie de camp plus ou moins rapidement alors qu’ils encaissaient psychologiquement ce turnover. Et peut-être qu’on ne s’est pas donné le temps de relever tous nos joueurs pour avoir une montée cohérente sur ce jeu au pied. La touche n’est pas trouvée, notre ailier (Josua Tuisova) se trompe. Il commet une erreur, cela arrive. On a fait le match qu’il fallait, collectivement. On a réussi à régler au fur et à mesure du match tous les problèmes qui se présentaient à nous, jusqu’à cet essai qui nous crucifie.» Johann van Graan (entraîneur principal du Munster) : « C’était un match de rugby incroyable : deux grandes équipes, deux grands clubs qui se sont rendu coup sur coup pendant ,  ou  minutes. Il y a eu beaucoup de changements et de coups de théâtre dans cette rencontre. C’est un honneur immense d’entraîner un groupe de guerriers. »