LIGUE A FÉMININE (QUARTS DE FINALE ALLER) Le Racing au tie-break
Les Cannoises ont dû lutter jusqu’au bout pour mener 1-0 dans cette série face à Paris/St-Cloud
Soigner leur entrée pour se mettre très vite dans le ton de ces quarts de finale, tel était le mot d’ordre lancé par les Cannoises pour ne pas plonger dans le doute et remettre les Parisiennes dans le bon sens de la marche. Un objectif atteint au terme d’un premier set dominé de la tête et des épaules par Nadia Centoni et les siennes, malgré une petite résistance des Mariannes en début de set (6-6). C’est le moment choisi par les Cannoises pour passer à la vitesse supérieure. Les blocs de Bauer et Kloster coupaient les ailes des Parisiennes pendant que Centoni et Cazaute bondissaient sur les ailes (25-17). Une introduction de haute facture pour les joueuses de Marchesi qui allaient pourtant connaître un long moment de flottement après avoir changé de côté. Une faille collective dans laquelle les joueuses de la capitale s’engouffraient avec délectation (2-7). Un double contre de Kloster aurait pu remettre de l’ordre dans la maison cannoise (7-9), mais Orlé maintenait la pression (1015). Marchesi chamboulait alors son six à 50 % avec les entrées de Rankovic, Jaksetic et Gicquel. Une dernière attaque de Vukasovic relançait la partie (18-25). Comme en octobre dernier, les Mariannes venaient de prendre un set aux Cannoises dans leur palais. Aussi (Photo P.L.) après la coupure, les Racingwomen retrouvaient très vite leurs bonnes sensations (18-9). Kloster ne manquait pas l’occasion d’offrir un nouvel avantage aux Cannoises (25-16).
Paris survolté
Il suffisait alors de garder la cadence pour éviter de retomber dans le piège du deuxième set. Et c’était plutôt bien parti pour les Azuréennes qui se détachaient aisément (9-3). Qui aurait pu alors penser que les Mariannes pouvaient revenir dans le match. Et c’est pourtant ce qu’elles vont parvenir à faire Pallag, Orlé et Dascalu sont toujours là pour maintenir la maison parisienne à flots. Sur une erreur défensive, les Cannoises offraient une première balle d’égalisation à deux manches partout avant qu’Orlé ne place une dernière attaque gagnante pour que tout se joue au tie-break (23-25). Le plus dur restait à venir pour les Cannoises, malmenées dès les premiers échanges par des Parisiennes survoltées (5-8). Il fallait la rentrée de Beamish pour relancer les demoiselles du Palais (13-11). Une attaque aux 3 mètres de Centoni et un ace de Bauer allaient finalement permettre aux Cannoises de prendre une option favorable avant le match retour à Paris (le 14 avril à 19h). Une victoire à l’arrache que Marchesi explique par un manque de patience. « C’est un autre championnat qui commence et Paris nous a mis beaucoup de pression. Cela prouve qu’il faudra faire quelque chose de différent et on va avoir deux semaines pour s’y préparer ». Pour Myriam Kloster, meilleure bloqueuse de la rencontre (7), ce succès au tie-break n’est pas vraiment une surprise. « On savait que ça serait beaucoup plus compliqué et il va falloir apprendre de nos erreurs », précise la centrale cannoise. Un avertissement sans frais pour les Cannoises avant le retour dans la salle parisienne où elles seront forcément très attendues.