500 coureurs pour débuter
La première édition de la cyclosportive, qui partait et arrivait depuis le stade de l’Allianz Riviera, a réuni 500 cyclistes venus de dix pays différents. C’est le Corse Axel Narbonne qui s’est imposé
Le soleil était au rendezvous hier matin à Nice et, avec ce temps clément, c’était déjà quasi la garantie d’une course réussie. La première édition du Nice Côte d’Azur Granfondo, lancée par le Sprinter club de Nice, a séduit. Les pratiquants en premier lieu, qui étaient 500 à prendre le départ de la cyclosportive hier matin, depuis l’Allianz Riviera. Venus des quatre coins de la terre. « On avait dix nationalités présentes. Des Italiens, Norvégiens, Danois, Suisses, Espagnols, Américains, Canadiens, Suédois, Anglais, détaille Bruno Bongiovanni, le responsable de l’organisation, au sein du SC Nice. Les gens de l’extérieur ont davantage répondu à l’appel. Mais l’objectif a été rempli. On a dépassé les 500 cyclistes, alors qu’on avait fixé un objectif minimum de 400. »
Des vainqueurs venus en “prépa”
Parmi eux, quelques grands noms des cyclos, des Elites, mais aussi trois anciens professionnels. Le Suédois Gustav Larsson, médaillé d’argent aux championnats du monde du chrono en 2009, 8e hier, Antoine Lavieu ou l’Italien Enrico Zen (6e). Tous ont été battus par des coureurs de la région. C’est ainsi Axel Narbonne qui s’est imposé en solitaire à Aspremont, là où était jugée l’arrivée, avant une redescente non-chronométrée vers Nice et après 94 km et 1900 mètres de dénivelé (le parcours ayant été un peu modifié pour raisons de sécurité). Le coureur est originaire de Cervione en Corse, court sous le maillot du VC La Pomme, mais vit depuis trois ans à Nice, puisqu’il est scolarisé au Pôle Espoirs de Don Bosco. « Je me suis inscrit hier (samedi), expliquait le grimpeur de 19 ans, qui s’était échappé dès les premiers kilomètres dans un groupe de cinq. Je venais surtout pour me préparer pour la suite de la saison, mais ça fait toujours plaisir de gagner ». Physiquement, le plus fort était peut-être Jérémy Defaye. Mais le coureur du “Team azuréen” n’avait pas pris l’échappée partie tout de suite et n’a jamais pu revenir, finissant 3e à 1’15’’ du vainqueur. « C’est dommage, je me suis fait piéger, j’ai comblé 3’30’’ de retard dans le col de la Porte, mais ce n’était pas assez ». Chez les féminines, c’est la Belge Marie Dessart, 37 ans, venue de Liège qui s’est imposée. « J’étais ici pour préparer la Granfondo de SaintTropez (dimanche prochain), mais je suis bien contente de mon coup ».