La tête de l’emploi ?
Depuis des semaines, le Gym lorgne sur la cinquième place. Le club azuréen, septième, a-t-il le profil, si on se réfère au passé, pour prétendre à un strapontin convoité et synonyme d’Europe ?
Asept chapitres de l’épilogue du livre « Ligue 1 », personne n’est en mesure d’établir avec certitude le classement final de la saison. Alors que le couperet est attendu le 19 mai prochain, le championnat regorge encore de zones d’ombre. Ce postulat vaut plus que jamais pour la course à la cinquième place, synonyme de qualification pour la 2e tour préliminaire de l’Europa League. Un marathon au cours duquel cinq prétendants se dégagent à l’heure du sprint final (voire classement, ci-contre). Parmi eux, le Gym est en bonne place. Septièmes, les Aiglons sont à une longueur de Rennes, en grande forme et auteur d’un excellent nul hier, en match en retard contre Monaco (1-1). Pour tenter d’en savoir plus sur l’avenir du club rouge et noir, on a choisi de plonger dans le passé. Le point de départ s’est voulu 2002-2003, saison du retour de la L1 à vingt clubs. La méthode n’a rien d’infaillible mais elle permet néanmoins de se faire une petite idée du tableau de marche dont Dante et les siens devront se rapprocher pour espérer concrétiser leur rêve de Top 5. En prenant le temps d’observer les quinze dernières saisons, le Gym a la possibilité de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. En effet, seules six équipes classées au cinquième rang à la 31e journée l’étaient encore à la 38e. En revanche, SaintEtienne est l’unique formation classée septième après 31 sorties à être parvenue à atteindre la cinquième position en fin d’exercice. C’était en 2007-2008 et les Stéphanois avaient dû grappiller 15 pts sur leur fin de parcours pour remplir leur mission.
Approcher les points ?
Pour le Gym, 45 unités au compteur, réaliser la même prouesse que les Verts pourraient ne pas suffire. Avec 15 pts de plus, l’OGCN en comptabiliserait 60. Or, en moyenne, depuis 2002-2003, la cinquième position s’acquiert avec 62 pts. Avec encore deux matchs contre des concurrents directs (Rennes dimanche et Montpellier le 22 avril à la maison) mais aussi deux déplacements délicats à Marseille (J36) et à Lyon (J38), atteindre cette barre symbolique n’aura rien d’une sinécure. Heureusement pour les Aiglons, Rennes (Nice dimanche, Nantes, Paris Saint-Germain et Montpellier au menu) n’est pas mieux loti en matière de calendrier. A l’inverse, aucun club n’a su embarquer dans le Top 5 avec moins de 55 pts (total le plus faible obtenu par Marseille en 2004-2005).
Quatorze revers maximum ?
Malgré la difficulté des sept finales encore à jouer, Nice n’a plus le droit de quitter la route. Ses douze revers déjà concédés cette saison, dont la moitié à l’Allianz Riviera, font tache. Les équipes ayant terminé cinquième avec autant ou davantage de revers dans les poches se comptent sur les doigts de la main. Saint-Etienne (2007-2008) et Sochaux (2010-2011) avaient