Monaco-Matin

Nikos Aliagas parrain du salon Photo Monaco

Jusqu’à dimanche, le salon internatio­nal de la photo d’art et de collection se tient sur le quai Antoine-1er. Des centaines de clichés, dix-huit exposants dont le présentate­ur de télévision

- THIBAUT PARAT tparat@nicematin.fr

Un dédale des genres. Dans le petit labyrinthe de la salle des exposition­s du quai Antoine-1er, la photograph­ie se veut éclectique. Dans tout ce qu’elle a de plus beau et mystérieux à offrir. Chacun des dix-huit exposants de la première édition de PhotoMonac­o – pour la majorité des galeries internatio­nales – y va de son oeil aiguisé. D’hier à aujourd’hui. Ici, des paysages azuréens ou d’ailleurs. Là-bas, des portraits purs et sensuels. Ou encore des clichés de charme, voire de nu, en passant par des célébrités dont l’épaisse carapace de la notoriété s’efface derrière l’objectif. « Avec toute la force du regard qu’il porte secrètemen­t en son for intérieur, l’oeil photograph­ique a bouleversé les codes de représenta­tion classique, explique Renaud Siegmann, directeur général de PhotoMonac­o. Pour cette première édition, on souhaitait ouvrir à l’ensemble des pratiques et des techniques de la photo d’art et de collection. De l’argentique au numérique en passant par les clichés historique­s.»

Le studio Harcourt délocalisé

Dans un coin, le studio Harcourt a délocalisé son décor intimiste et ses lumières. Ici, les célébrités peuvent se faire tirer le portrait en noir et blanc. Au mur, Lewis Hamilton, Jean Dujardin, Zinedine Zidane et tant d’autres étoiles. «On travaille avec des lumières très ponctuelle­s et on sculpte touche par touche. Le noir et blanc donne un aspect intemporel et unique», souffle le photograph­e Alessandro Silvestri. À côté, entre deux portraits du prince Albert II, Guillaume Barclay présente sa dernière collaborat­ion avec Antoine Graff. Un de ses clichés réalisé à la fibre optique… plié en morceaux. «Il plie tout ce qui bouge, sourit le photograph­e, dévoilant le procédé qui tient grâce à de la fibre de verre. C’est une autre façon de voir les photos. Cela pousse à poser son oeil sur d’autres angles. » Beaucoup évoquent ce regard subjectif. Cet oeil de l’artiste que le visiteur essaye, parfois en vain, de décrypter. À commencer par le présentate­ur de télévision, Nikos Aliagas, ambassadeu­r de choix. Au rez-de-chaussée, il accompagne le prince Albert II, président du salon, dans une visite guidée. Dévoilant les secrets de ses captures. Des photos d’illustres anonymes, à l’exception des mains du chanteur JoeyStarr. Des portraits, une statue de la liberté à Paris en contre-jour avec des passants smartphone­s entre les doigts, des mains marquées tirant une corde au Sri Lanka. En noir et blanc encore. L’épreuve du temps, expliquera-t-il. Savoir + Salon PhotoMonac­o. Salle des exposition­s, sur le quai Antoine-Ier, à Monaco. Ouvert au public d’aujourd’hui à dimanche inclus, de 13 h à 19 h. Entrée libre.

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 ?? (Photos Michaël Alési) ?? Parmi les exposants, on retrouve l’ambassadeu­r du salon : le présentate­ur de télévision Nikos Aliagas, passionné de photograph­ie. Ici, en train de dévoiler les secrets de ses clichés au prince Albert II.
(Photos Michaël Alési) Parmi les exposants, on retrouve l’ambassadeu­r du salon : le présentate­ur de télévision Nikos Aliagas, passionné de photograph­ie. Ici, en train de dévoiler les secrets de ses clichés au prince Albert II.

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