Monaco-Matin

Les absences ont pesé trop lourd

Privé de Schumacher, Blonblou, Martin et Fall, Nice n’a pas su trouver les solutions pour venir à bout de Toulon/Saint-Cyr hier soir (25-22). La finale se jouera sans elles...

- VINCENT WATTECAMPS

La saison de Nice n’est plus parfaite. Dominatric­es en championna­t - plus que leur quatrième place à l’issue de la saison régulière le laisse penser - les Aiglonnnes avaient l’occasion d’écrire une belle page de l’histoire du club avec cette demi-finale de coupe sur le parquet toulonnais. C’est raté (22-25). Des voisines varoises pourtant en difficulté toute la saison sur le terrain - elles devront jouer les play-downs pour se maintenir en LFH - et en coulisses - mise à l’écart du coach Thierry Vincent, remplacé en cours d’exercice par Sandor Rac.

Abdelmalek trop esseulée

Mais la magie de la coupe semble transcende­r ce collectif varois. Comme si Bercy possédait un pouvoir d’attraction sur ces ReBelles, capables de renverser des montagnes pour Dame Coupe. Les Niçoises, trop fortement diminuées

par les absences de Blonblou, Fall, Schumacher et Martin, l’ont appris à leurs dépens. Submergées par l’intensité toulonnais­e, les filles de Marjan Kolev ont ainsi couru après le score l’essentiel de la rencontre. «Faceà une équipe telle que Toulon/SaintCyr qui veut sauver sa saison avec la coupe, on s’attendait à souffrir, avouait le coach niçois à l’issue de la rencontre. C’était difficile pour nous de rivaliser sur la durée

avec seulement neuf joueuses de champ dont deux retours de blessure... » Plus compactes en défense, les Toulonnais­es n’ont laissé que des miettes aux Azuréennes (0-1, 2e puis 18-18, 48e). Jamais libre de ses mouvements, Abdelmalek s’est essoufflée au fil du match, Torstenson étant trop juste pour prendre le jeu à son compte. Le show de Sako en début de rencontre - trois arrêts magistraux

sur Tandjan, Zazai et Abdourahim - n’a été qu’un feu de paille. Car en écartant au maximum sur les ailes en attaque, le TSCV n’a jamais laissé le doute s’installer (64, 16e). La connexion Catani - Kramer - Tandjan fonctionna­it à la perfection et la mi-temps était atteinte avec quatre buts de retard. Logique (12-8, 30e). L’intensité, énorme jusque-là, baissait d’un cran au retour des vestiaires. Nice en profitait pour

recoller grâce à la puissance de Prudhomme (16-16, 47e). Mais les coéquipièr­es de Serdarevic, impeccable elle aussi dans ses cages, n’ont jamais paniqué. D’autant plus que le sort semblait avoir choisi son camp, à l’image de ce lob de peu à côté de Torstenson ou du tir de Prudhomme sur la barre. Côté varois, Abdourahim, en échec aux tirs en début de rencontre, prenait ses responsabi­lités dans le money-time (2320, 58e). Bercy attendra un an de plus. Les play-offs, eux, arrivent.

 ?? (Photo Valérie Le Parc) ?? La muraille varoise s’oppose à la tentative de Prudhomme. Pour les Niçoises, le rêve de finale à Bercy s’est arrêté au palais des sports de Toulon.
(Photo Valérie Le Parc) La muraille varoise s’oppose à la tentative de Prudhomme. Pour les Niçoises, le rêve de finale à Bercy s’est arrêté au palais des sports de Toulon.
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