« Je veux sensibiliser les téléspectateurs »
Météo Avec Marine Vignes, Laurent Romejko présente Météo à la carte, du lundi au vendredi sur France 3
France 3 diffuse chaque après-midi Météo à la carte.Depuisdeuxans,ce rendez-vous quotidien se stabilise autour de 800 000 téléspectateurs et dépasse régulièrement le million pour Le journal du temps, en dernière partie. Laurent Romejko, qui le coprésente avec Marine Vignes, nous en dit plus. Comment expliquezvous le succès de Météo à la carte ? L’émission joue sur la proximité avec les téléspectateurs. On va au coeur des régions, on parle de savoirfaire, des terroirs, de produits, et de climat un peu partout en France. Nous sommes sur une tranche horaire où, face à nous, il y a beaucoup d’infos, en tout cas sur France 2 et TF1. Nous proposons une alternative beaucoup moins anxiogène. Puis c’est certainement lié aussi à l’ambiance régnant dans cette émission, que je coprésente avec Marine Vignes. La bonne humeur transparaît à l’antenne. Envisagezvous des évolutions ?
J’ai une vraie préoccupation, et je voudrais en faire un rendezvous hebdomadaire évoquant l’état des nappes phréatiques. L’eau est une préoccupation majeure pour les siècles à venir. Il faut vraiment en préserver la quantité et la qualité. J’aimerais bien sensibiliser les téléspectateurs à ce sujet. Ce soir, le thème du Monde de
Jamy est : « Quand notre météo devient folle ! »...
Je préfère parler de dérèglements climatiques. Avec le gaz à effet de serre, il y a une tendance au réchauffement, et les températures en témoignent, mais il y a surtout la multiplication des phénomènes météo dit « extrêmes » : tempêtes violentes, cyclones dévastateurs… Donc, oui, on a un climat déréglé en grande partie à cause de l’homme. Nous avons l’avantage d’être en contact au quotidien avec les téléspectateurs, et je sens que, depuis troisquatre ans, il y a une véritable prise de conscience. Lors de la Journée météorologique mondiale, les présentateurs météo se sont à nouveau engagés pour le climat. Pouvezvous nous en dire plus ? Professionnellement, on a un message à faire passer. Là où on est efficace, c’est dans notre rôle d’information auprès du public, qui consiste à leur expliquer le pourquoi du comment et à les sensibiliser au fait qu’il y va de chacun de réduire son impact énergétique pour essayer que les choses soient moins graves que prévues.