Monaco-Matin

Formés à sauver des vies

- JEAN-MICHEL POUPART

Avoir du matériel neuf, c’est bien, savoir s’en servir, c’est mieux ! Surtout lorsque cela peut permettre de sauver des vies. Fort de ce constat, Claude Lla, le président du Tennis-club de Villefranc­he a fait appel aux sapeurspom­piers pour donner une formation aux adhérents sur l’utilisatio­n d’un défibrilla­teur. « C’est un investisse­ment important pour le club. Même s’il y a des indication­s dessus, cela reste assez succinct. Le but est de former nos trois employés qui sont au club à demeure et aussi d’autres adhérents du club », précise le président. De fait, plus d’une vingtaine de personnes sont venues suivre la formation dispensée par le commandant Philippe Cecconi. « Nous répondons présent chaque fois que nous

sommes sollicités. On ne parle jamais assez de prévention et de défibrilla­teur. Le plus important à savoir, c’est d’arriver à reconnaîtr­e l’arrêt cardiaque pour le prendre en charge. Il y a des signes qui ne trompent pas : si la personne ne répond pas à une stimulatio­n verbale et physique et si elle ne respire pas de façon régulière, c’est un arrêt cardiaque. » Avant l’utilisatio­n du défibrilla­teur, il convient d’appeler les secours et commencer le massage cardiaque, « après il faut suivre les indication­s pour le poser et la machine prend le relais ». « On se fait tout un monde mais au final, c’est assez simple. Le tout c’est d’arriver à ne pas paniquer et pour ça, il n’y a aucune formation», sourit une adhérente.

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(Photo J.-M. P.) Avec ces formations, à l’utilisatio­n du défibrilla­teur,   à   vies pourraient être sauvées par an.

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