Bon-Voyage à Nice : coups de couteau samedi, coups de feu hier
Les drames se succèdent dans le département des AlpesMaritimes depuis vendredi avril. Vendredi, heures. Un incendie s’est déclaré dans un appartement d’un immeuble d’habitation dans le vieux Grasse, vendredi avril, peu avant heures. Si aucun blessé n’est à déplorer, le logement a été entièrement détruit. Deux familles ont été relogées par la mairie. Samedi, h . Un chien et un chat ont été retrouvés sans vie, samedi avril, dans un appartement du centre-ville de Nice à moitié détruit par les flammes. L’occupante, indemne, a dû être relogée par son entourage. Dimanche, heures. Une retraitée est décédée dans un feu d’appartement près du boulevard Grosso à Nice, ce dimanche avril. L’incendie s’est déclaré à heures du matin. Les flammes, nées dans un appartement de m², ont léché la façade de la bâtisse. Dimanche, heures. Un feu s’est déclaré au dernier étage d’un immeuble du quartier Saint-Roch, à Nice-Est, ce dimanche vers heures. Les habitants n’ont pas eu à évacuer. L’occupant va en revanche devoir être relogé. Dimanche, heures. A Pégomas, un arbre-là s’est abattu sur une ligne haute tension... laquelle a mis le feu au sol. L’incendie s’est propagé sur m². Les flammes ont même légèrement léché une habitation, avant d’être contenues par les sapeurs-pompiers. Lundi, heures. Une femme de ans est morte, hier, dans l’incendie d’une maison à Cannes. L’incendie se serait déclaré vers heures du matin. Son mari, un homme de ans, a été évacué aux urgences de l’hôpital de Cannes. A 16 heures, les résidents des immeubles HLM se heurtent à un périmètre de sécurité. Les policiers ont bouclé le quartier autour du 153, route de Turin à Nice, tour de seize étages dans laquelle des coups de feu ont retenti. En toute discrétion, un homme de 30 ans, atteint de plusieurs impacts aux jambes, notamment à une cuisse, a été transporté par les sapeurs-pompiers et sous escorte policière à l’hôpital Pasteur 2 tout proche. L’ensemble des entrées au 151 et 155 route de Turin est bloqué par des policiers. Espèrent-ils encore débusquer le tireur dans ces tours qui se font face ? Les rares habitants qui sortent sont systématiquement fouillés.
« Comme dans les films »
Beaucoup de pères et de mères de famille avec des enfants sont contraints d’attendre patiemment sous la pluie une hypothétique autorisation de regagner leur logement. Des techniciens d’investigation criminelle sont à pied d’oeuvre à la recherche d’indices. « C’est comme dans les films », observe Najet, tenant son fils par la main. « Régulièrement, il y a des problèmes entre jeunes depuis quelque temps. » Des conflits dont l’origine est, la plupart du temps, lié au trafic de drogue. Les habitants continuent d’affluer alors que des enquêteurs ont investi les cages d’escalier et fouille un appartement. « La police autorise les gens à sortir mais impossible de rentrer », confie, dépité, un riverain. «Ce quartier, c’est de pire en pire », peste son voisin qui a du mal à admettre ne pouvoir rentrer chez lui. La victime, blessée par arme à feu, est hors de danger selon nos informations mais le procureur de la République a pourtant désigné en fin d’après-midi la brigade criminelle de la police judiciaire pour poursuivre les investigations. Manifestement, cette victime, déjà connue de la justice, intéresse les enquêteurs. Depuis quelques jours, des incidents se succèdent dans ce quartier du nordest de la ville. Samedi, vers 17 heures, plusieurs équipages de police avaient déjà convergé vers l’arrêt du tramway Pont-Michel, en face du supermarché Leclerc, à deux pas de l’agression qui est survenue hier.
A la recherche du tireur
Un jeune homme de 19 ans, a été blessé de plusieurs coups de couteau et a perdu beaucoup de sang. Finalement, les plaies étaient nombreuses mais aucun organe vital n’avait été touché. Les circonstances de cette agression restent floues. D’autant que la victime, après avoir reçu des soins à l’hôpital Pasteur, a refusé de coopérer avec la police et de déposer plainte. Contre l’avis des médecins, le jeune homme a quitté l’hôpital et s’est évanoui dans la nature. Les deux agressions, dans le même secteur, à deux jours d’intervalle, ontelles un lien ? L’hypothèse est étudiée de près. Hier soir, plusieurs habitants du 153, route de Turin étaient entendus par les policiers toujours à la recherche du tireur.