Monaco-Matin

Lycéens versus pilote de Formule E

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Après une immersion récente au coeur des ateliers Venturi et une entrevue avec les têtes pensantes de l’écurie, les lycéens d’Albert-Ier ont pu, hier, échanger avec un as de l’asphalte : Maro Engel, pilote de Formule E, qui roulera samedi sur le bitume du ePrix de Rome. Un jeu de questions-réponses auquel s’est greffé LouisMarie Blondel, responsabl­e de développem­ent chez Venturi. Conception technique de la monoplace, préparatio­n collective et personnell­e en amont d’un ePrix… «Durant les trois semaines précédant la course, on passe beaucoup de temps à la simuler, surtout d’un point de vue énergétiqu­e

(Photo T.P.) en plus de l’aspect pilotage. La différence, c’est que quand on crashe sur le simulateur, on appuie sur reset», sourit le pilote chevronné. Interrogé sur le faible bruit craché par les bolides électrique­s, Maro Engel pèse le pour et le contre. « C’est certain que si je devais choisir, ce serait un moteur V10 avec les fenêtres qui tremblent. Mais la Formule E, c’est plus futuriste. Et tous les circuits sont en ville. Frôler les murs, c’est la forme de pilotage la plus pure. On ne pardonne rien. » Avant la course, ni rituel, ni méditation. Juste la tranquilli­té inhérente à la concentrat­ion. Et, forcément, un brin de nervosité.

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Maro Engel répondant aux questions des lycéens.

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