La SBM va lancer une école de Jeux à l’automne
Hier s’est tenue la première réunion officielle de la Commission mixte tripartite entre le gouvernement, le Conseil national et des dirigeants de la SBM. La délégation du Conseil national était conduite par le président Stéphane Valeri. Dès la rencontre achevée, l’assemblée a communiqué les points évoqués au cours de trois heures de discussion. « Au-delà d’un ordre du jour portant sur l’avancée des travaux et les résultats à fin décembre , les élus ont souhaité avant tout que cette réunion porte sur la stratégie générale de l’entreprise. » Lors de cette réunion, le présidentdélégué de la SBM, Jean-Luc Biamonti, a annoncé « le lancement avant l’été de l’appel à candidatures pour une école de Jeux, qui se déroulera dès l’automne. Les élus se sont félicités de cette avancée, qu’ils appellent de leurs voeux désormais chaque année, afin de fournir régulièrement à la jeunesse monégasque des perspectives d’emplois attractifs ». Le Conseil national a souligné l’importance, à ses yeux, de ces réunions tripartites qu’il considère comme « des moments politiques incontournables ». Parmi ses « attentes », celle de « remettre les Jeux au coeur de la stratégie de la SBM ». Et de reprendre les idées explicitées lors de la campagne électorale sur « la relance d’une ambitieuse politique marketing ». « Les conseillers nationaux ont soutenu la demande des dirigeants consistant à supprimer la redevance sur les remises accordées aux clients. Cette nouvelle disposition permettra de renforcer l’attractivité des Casinos par rapport à la concurrence et d’attirer de nouveaux clients. À terme, cette mesure bénéficiera aussi aux recettes de l’État, grâce à l’augmentation en volume du chiffre d’affaires et donc de la redevance perçue. » Le Conseil national dit, par ailleurs, « regretter avec force des cas récents de départs à la retraite forcés, pour des compatriotes des jeux ». « La délégation du Conseil national a rappelé que le principe de la priorité nationale n’est pas négociable, tant au niveau des recrutements que des déroulements de carrières, deux domaines où les Monégasques sont en recul, comme les chiffres l’attestent. Désormais, le président du Conseil national et les élus de la majorité attendent des actes plus que des paroles. »