L’opposition en opposition
Au conseil municipal, l’opposition ne forme certainement pas un front commun contre le maire. Hier, Jean-Philippe Gispalou a envoyé une réaction à la lettre ouverte de Renaud Marson. Et le conseiller municipal de l’opposition « Vivre mieux à La Turbie » est particulièrement incisif. Extraits.
« Manque de transparence »
« Sur certains points, malheureusement, je ne peux que rejoindre le point de vue de M. Marson. Par exemple, (...) il n’y a pas eu qu’un enfant hospitalisé et le nombre d’enfants s’étant plaint de mal au ventre est largement supérieur à quinze ! » Jean-Philippe Gispalou affirme également que le maire a refusé « toutes les solutions qui ont été proposées, autant celles proposées par les parents que par nos soins. Apparemment, au sommet de la commune, on préfère se protéger plutôt que de s’engager à trouver des solutions de remplacement pour des parents dans un complet embarras. » Et de pointer du doigt également « le manque de transparence. » Toujours selon cet élu, les parents manquent d’explications quant aux résultats des analyses. «En effet, il faut absolument savoir ce qu’il s’est passé pour que ce genre d’événement ne puisse plus se reproduire. Nous attendons donc plus qu’un “Circulez, il n’y a rien à voir” pour calmer l’inquiétude légitime des parents. » « Je tiens donc à affirmer par cette réponse mon soutien à Monsieur Marson, ainsi qu’à tous les parents qui ont souffert de cet épisode dramatique ou qui souffrent encore puisqu’un élève était, mardi encore, sous assistance respiratoire. »
enfants malades
Hier, à h , alors qu’il s’était rapproché, encore une fois, de la directrice d’école, le maire n’était absolument pas au courant d’un cas sévère nécessitant pareil appareillage médical. Jean-Jacques Raffaele donnait les derniers chiffres: « Il y a eu enfants malades ce week-end, présentant des symptômes différents. Certains ont mangé à la cantine, d’autres non. » Quant à Jean-Philippe Gispalou, et alors que nous souhaitions avoir des précisions sur ses affirmations graves, il était hélas injoignable.
« Garder son objectivité »
Hier également, plusieurs fois au fil de la journée, André-François Pellegrin, leader de l’opposition « La Turbie, mon village », s’est exprimé sur cette situation. Et il ne compte pas céder à la panique ! « Si le plus simple consiste à incriminer la cantine, ce n’est pas la seule hypothèse possible. Si la gastro-entérite est d’origine infectieuse, elle est contagieuse. Un enfant, atteint hors la cantine, a pu contaminer d’autres enfants qui à leur tour en contaminent d’autres, etc. (...) Il suffit de peu : un membre du personnel porteur de germes qui ne s’est pas lavé les mains par exemple. Mais ce n’est qu’une hypothèse parmi beaucoup d’autres ! L’eau a été analysée : tout est normal. Il faudrait donc une véritable étude épidémiologique pour éliminer, l’une après l’autre, toutes les hypothèses possibles. (...) Il s’agit, à cette heure, de garder son objectivité ! »