Riposte occidentale
Dans ce contexte particulièrement tendu, la Turquie, autre acteur-clé dans le conflit syrien, a exhorté Moscou et Washington à cesser leur « bagarre de rue », tandis que les éléments d’une riposte coordonnée entre Occidentaux se mettaient en place. La France annoncera « dans les prochains jours » une « décision » en accord avec les alliés américain et britannique, a prévenu le président français Emmanuel Macron, assurant que les bombardements viseraient «les capacités chimiques » du régime de Damas. « Nous allons travailler avec nos alliés les plus proches sur la manière d’assurer que les responsables rendent des comptes », a confirmé, hier, la Première ministre britannique Theresa May, en dénonçant l’« attaque barbare » de Douma. Au Conseil de sécurité, deux projets n’ont pas réuni suffisamment de voix pour être adoptés. L’ambassadeur de Russie aux Nations unies Vassily Nebenzia a justifié le e veto russe en sept ans d’un conflit qui a fait plus de morts par la volonté de «ne pas entraîner le Conseil de sécurité dans des aventures ».