Monaco-Matin

L’OM rêve d’un grand soir

Marseille a rendez-vous avec sa légende européenne dans un Vélodrome brûlant pour éliminer Leipzig, vainqueur à l’aller (1-0), et retrouver les demi-finales d’Europa League, 14 ans après

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Tout l’OM y croit et s’accroche aux signes positifs : le retour de Florian Thauvin, la raclée reçue par le RB en championna­t d’Allemagne lundi (4-1 contre Leverkusen) et l’histoire du club dans les compétitio­ns européenne­s. Et tant pis pour les signes négatifs, que ce soient les absences de cadres comme Mandanda, Rami et Rolando, la fatigue accumulée avant ce 52e match de la saison ou une attaque muette depuis deux rencontres. La meilleure nouvelle d’avantmatch reste le retour de blessure de ‘‘Flotov’’ après trois semaines d’absence. En parallèle, Leipzig pourra compter sur son buteur de l’aller, Timo Werner, malgré une douleur à la cuisse. L’OM compte sur son meilleur attaquant (18 buts et 14 passes décisives toutes compétitio­ns confondues) pour martyriser l’arrière-garde lipsienne.

Leipzig : défense aux abois

Cette défense s’est justement déchirée lundi contre Leverkusen, où elle a concédé quatre buts en 25 minutes et perdu la 4e place de Bundesliga, qualificat­ive pour la prochaine Ligue des champions. « La seule chose à faire, c’est de faire une croix sur cette soirée de lundi et de nous concentrer sur celle de jeudi » a résumé Ralph Hasenhüttl. « Nous savons bien que nous pouvons défendre mieux, a promis l’entraîneur de Leipzig. Ce sera absolument indispensa­ble pour tenir. » Cela peut donner confiance à l’attaque de l’OM, où Kostas Mitroglou est favori pour occuper la pointe, dans une équipe qui a disputé le plus de matches en Europe cette saison.

Marseille : riche histoire européenne

Le doute est donc assez équitablem­ent réparti avant ce quart retour. Pour y croire un peu plus le seul club français à quatre finales européenne­s, pour une victoire en Ligue des Champions en 1993, peut convoquer sa riche histoire. L’OM a déjà remonté un 1-0, en 16e de finale retour de Coupe des (Photo AFP) Coupes 1969-1970, contre le Dukla Prague (2-0). En 8e de C1 1990-1991, il avait corrigé Lech Poznan 6-1, avec un triplé de Philippe Vercuysse, après une défaite (3-2) à l’aller. Et enfin il ne faut pas oublier le 5-1 passé à La Corogne (2-0 à l’aller) en finale d’Intertoto 2005, avec le défunt propriétai­re Robert Louis-Dreyfus dansant en claquettes sur la pelouse d’un Vélodrome en fusion. « On va être présent, ça c’est sûr, a promis hier l’entraîneur phocéen, Rudi Garcia. La seule chose qu’il ne faut pas faire c’est jouer le match avant. Il faudra aussi la folie de l’OM. La Roma est l’exemple à suivre pour deux critères : le stade était plein et l’ambiance fantastiqu­e, et aussi parce que les joueurs se sont sublimés. A nos joueurs de faire pareil. » A convoquer l’histoire, l’OM a déjà fait dérailler Leipzig, le glorieux Lokomotiv, pour la première campagne européenne de l’ère Bernard Tapie, au premier tour de la C2 1987-1988. Cette annéelà, l’OM avait atteint les demies. C’est tout ce que demande le Vélodrome.

Marseille : Pelé - Sakai, Luiz Gustavo, Kamara,Amavi - Anguissa, Sanson - Thauvin, Payet (cap.), Ocampos - Mitroglou. Entraîneur : R. Garcia.

RB Leipzig : Gulacsi - Bernardo, Upamecano, Orban (cap.), Klosterman­n Keita, Demme - Sabitzer, Forsberg - Augustin (ou Poulsen), Werner. Entraîneur : R. Hasenhüttl.

A h en direct sur W et BeIN

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Payet retrouve Klosterman­n ce soir.

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