Il manque des lits de gériatrie
Le Dr Diana Rafidiniaina, chef de service des urgences à l’hôpital d’Antibes décrit une situation assez préoccupante : « Dans le passé, les urgences étaient saturées seulement pendant les mois d’épidémie hivernale. C’est désormais le cas pendant mois de l’année, du fait de l’afflux de patients âgés polypathologiques et qui nécessitent une hospitalisation. Les services de gériatrie ont été pendant des années les parents pauvres de l’hôpital public, et il manque des lits de gériatrie. A l’hôpital d’Antibes, nous avons ouvert il y a ans, lits de court séjour gériatrique. Ils sont saturés. » Selon le chef de service des urgences, c’est la rigidité de l’aval des services d’hospitalisation (qui sont des services de spécialité) qui favorisent l’engorgement. «Nous
arrivons assez bien à gérer cet afflux, grâce à une réorganisation. A Antibes, nous avons ainsi mis en place des circuits courts pour la bobologie. » Et le Dr Diana Rafidiniaina propose : «Il existe actuellement une politique de fermeture des lits de médecine et de chirurgie, qui pourraient être réorientés pour accueillir ces patients venant des urgences.»