Monaco-Matin

F (MATCH EN RETARD) Cette fois, le ROG n’a plus le choix

- ROMAIN BOISAUBERT

Une fois relevés, encore sonnés par ce terrible essai concédé sur une intercepti­on dans les dernières secondes, ils se sont regroupés, en cercle, pour s’encourager, se donner de l’espoir, ne pas sombrer. « Les gars, il reste encore deux matchs, ce n’est pas encore terminé, hurlait Thomas Barberis, l’immuable leader de ce groupe, de ce ROG, en délicatess­e au classement, mais pas encore enterré pour autant. Il nous faut encore neuf points à aller chercher. On va le faire ! » Cet après-midi, dans son jardin de Perdigon – comme la semaine dernière face à Hyères-Carqueiran­ne (15-19), comme la prochaine contre Dijon – Thomas Barberis et le Rugby Olympique de Grasse vont se battre, s’arracher et se dépasser, pour essayer de faire trébucher l’ASVEL LyonVilleu­rbanne et s’offrir une précieuse bouffée d’oxygène, dans son irrespirab­le lutte pour le maintien. « On n’a plus le choix, lance Benjamin Cazaux. Il faut gagner les deux derniers matchs, dont un avec le bonus, pour être sûr de ne pas terminer à l’une des deux dernières places » analyse le rugueux troisième-ligne. Avant-dernier, avec un point d’avance sur Agde et quatre de retard sur Suresnes, le ROG a son destin entre ses mains pour éviter une cruelle descente en Fédérale 2. Mais pour ce qui est de sa dixième place actuelle, position de barragiste, l’entité grassoise devra compter sur un faux pas de Suresnes ou deux défaites de Dijon, qu’il retrouvera lors de l’ultime journée, pour s’éviter de basculer dans une périlleuse poule de play-down, qui prolongera­it la déjà longue saison des Grassois jusqu’à fin juin. Le XV de départ : Lopez – Perrin, Houdiarne, Cazals, Bonnet-Gonnet – Foley (m), Arrate (o) – Demolder, Domenech, Monteil – Tivoli (c), Jaillard – Courcoul, Barberis, Scholz.

Grasse  pts) Lyon-Villeurban­ne  pts),  heures, stade Perdigon.

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