Monaco-Matin

Neuf artistes donnent leur vision de la création

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Christelle Esperto, directrice de l’EMAP et professeur de peinture

« J’ai travaillé sur la lumière et la couleur blanche car cette dernière évolue avec le temps. J’ai également représenté des pins parasol qui peuvent prendre la forme de fleurs. Je voulais montrer la métamorpho­se, ce qui est caché et ce qu’on ne voit pas. »

Gérard Haton-Gauthier, professeur de peinture

« Pour moi la création, c’est le possible et le devenir. C’est la part secrète qui sommeille en nous. Comme un moment de méditation. Pour expliquer cela, j’ai découpé  feuilles et créé une sculpture. Chaque étage y représente une étape de la vie. »

Matthieu Stefani, professeur d’infographi­e

« J’aime me confronter au lieu dans lequel je me retrouve, c’est pour cela que j’ai choisi de reproduire le musée Jean-Cocteau en D. Pour moi, l’invisible c’est quelque chose qu’on ne voit pas. C’est pourquoi, j’ai dessiné la structure du musée. »

Nicole Durand, professeur de sculpture

« Pour ce thème de l’invisible, j’ai travaillé sur la transparen­ce avec, notamment, le verre de Murano qui symbolise l’extrême pureté. Je voulais développer l’idée d’une autre dimension qui apparaîtra­it dans le verre avec l’aide de la lumière. »

Térésa Spina, professeur de céramique

« Pour moi, la création et l’invisible m’évoquaient le chemin de vie et les fragments qui nous construise­nt au fil du temps. J’ai travaillé cette idée à l’aide de la céramique émaillée et j’ai représenté une roue et sa mécanique qui parfois se grippe. »

Stéphane Montalto, professeur de céramique

« Depuis , je stocke des déchets de terre pour en faire des sculptures. Par cette méthode, je montre l’invisible, c’est-à-dire que la terre que l’on jette renaît dans une oeuvre en céramique. Cela permet alors de redonner la vie à des objets. »

Patrick Truchi, professeur de dessin

« Pour ce thème, j’ai représenté cinq personnage­s issus des mythes celtes ou grecs. Tous sont liés à la notion de création. Certains font référence à la Terre, à la nature et d’autres aux sociétés modernes et aux technologi­es. »

Céline Marin, professeur d’expression plastique

« J’ai imaginé une série de dessins qui représente­nt plusieurs tribus du monde entier. Elles appellent les esprits et invoquent donc le monde de l’invisible pour régler un problème. C’est un travail sur l’insolite et les codes de l’appartenan­ce à un groupe. »

Mauricette Berthon, professeur de gravure

«Ce thème m’a plu car j’aime travailler sur l’inconscien­t – qui pour moi – est intimement lié à la création. Pour imaginer un tableau, je vais puiser dans mon inconscien­t des images. Je représente ensuite cette idée, née de l’invisible.»

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(Photos S.W)
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