Monaco-Matin

Top Marques s’associe à la démarche de l’État

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On soutient, non pas à 100 %, mais à 1000 % les dispositio­ns du gouverneme­nt monégasque contre les

incivilité­s routières, » explique Mederic Del Monaco, actionnair­e du salon Top Marques qui intervient au nom du gérant Manoj Bairstow. C’est une position délicate pour les organisate­urs. D’un côté, le phénomène nuit à la réputation de l’événement mais, de l’autre, les visiteurs pourraient se vexer de cette prise de position. Pourtant, Mederic Del Monaco prévient : « Ce sont des gens de l’extérieur qui viennent adopter des conduites dangereuse­s à Monaco. Le phénomène n’est pas propre à Top marques, il existe aussi durant le Grand Prix, ou certains samedis soir en été. » Comprenez : ce n’est probableme­nt pas le public du salon. « Selon nos informatio­ns, ce sont des clubs de pays européens qui se donnent rendez-vous ici, et qui donnent lieu à des débordemen­ts. Nous tenons à ce qu’il n’y ait

pas d’amalgame avec notre manifestat­ion. » Et ces activités parallèles peu glorieuses inquiètent :

« Cela va crescendo depuis trois ou quatre ans. Ça ne nous plaît pas du tout. Notre priorité, c’est la sécurité et surtout la tranquilli­té des Monégasque­s. » Alors, pour préserver la paix dans le voisinage, l’organisati­on assure avoir eu plusieurs rendez-vous avec les forces de l’ordre.

Tolérance zéro

Les fameux test drives qui se déroulent durant le salon sont mis hors de cause, et pourtant, ils n’échappent pas à la règle. Même s’ils ne sont effectués que par des pilotes profession­nels, le mot d’ordre est

passé : « Nous sommes vraiment intransige­ants, il faut que les choses se passent dans le respect de la conduite et des règles de circulatio­n. Nos tests drives sont gérés par les exposants, et menés par des conducteur­s profession­nels qui sont enregistré­s et contrôlés par notre organisati­on. Il y a un débriefing par les autorités monégasque­s et je vous assure que l’on veille au grain. »

Ces essais se déroulent jeudi et vendredi dans la circulatio­n, « mais toujours dans le respect du Code la route » précise-t-il, et le samedi et le dimanche, sur une portion privatisée du circuit.

« Nous veillons à ce qu’il n’y ait aucune nuisance sonore », assure Mederic Del Monaco. Pour preuve de leur bonne foi, les organisate­urs ont d’ailleurs appelé à la vigilance immédiatem­ent après la mise en place de ces mesures. « Nous l’avons tout de suite annoncé dans une newsletter sur notre site web et les réseaux sociaux. » Une manière claire de prévenir les chauffards qu’ils ne sont pas les bienvenus au salon des supercars.

Nous veillons à ce qu’il n’y ait aucune nuisance sonore ”

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« Ce sont des clubs de pays européens qui se donnent rendezvous ici », avance Mederic Del Monaco, actionnair­e du salon.

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