Facile ‘‘Rafa’’

Le n°1 mondial a écarté Bedene sans souci. Le puissant Russe Kachanov l’attend en 8es...

C’était couru d’avance. Pas le moindre suspense au bord du court, ni de grosse cote à jouer en ligne sur Aljaz Bedene, avec le maigre espoir d’un petit pécule... Pour son entrée en lice à Monte-Carlo, Rafael Nadal a fait ce que l’on attendait de lui : gagner vite fait, bien fait. Fini le temps des surprises comme l’été dernier au Masters 1000 de Montréal, lorsque Rafa avait pris la porte en 8es, battu par Shapovalov... Depuis, sa majesté a récupéré sa couronne de n°1 mondial et entend bien la conserver. Si tant est qu’à son âge (bientôt 32 ans), son corps maintes fois meurtri sinon martyrisé par un jeu peu économe d’acide lactique, veuille bien le laisser en paix. Hier, le Majorquin rejouait sur le circuit ATP, 84 jours après avoir abandonné à Melbourne, en quarts de finale face à Cilic, pour cause de cuisse récalcitrante... Bref, après son retour victorieux en Principauté, Rafa était heureux et pour le moins détendu en conférence de presse.

Comment analysez-vous ce match face à Bedene ? C’est un bon début. C’est important pour moi de jouer des matchs, de multiplier les journées sur le court. Depuis Shangai l’année dernière, je n’ai pas assez joué, clairement. J’ai manqué de compétition...

Et aujourd’hui ? Disons que chaque match que j’ai la chance de gagner est une bonne nouvelle, car ça me donne de la confiance et je rejoue derrière, ce dont j’ai vraiment besoin en ce moment.

Là, c’est Khachanov qui vous attend en Oui, c’est un costaud, qui sert fort et qui a des coups puissants du fond du court. Il faut que je sois agressif et que je l’empêche de développer son jeu, sinon, ce sera mission impossible. Je sais que ce sera un test important pour moi, c’est sûr !