Le prince Albert II vole au secours des abeilles
Le souverain était à Marseille mardi dernier pour assister à la création de l’Union de l’apiculture de l’Europe et de la Méditerranée, pour mutualiser les efforts de sauvegarde des abeilles
On ne va pas enfoncer des portes ouvertes : tout le monde s’accorde à dire que les abeilles ont le bourdon. Entre les pesticides, les changements climatiques, et autres joyeusetés, les ruches font grise mine. Et ça continue, encore et encore, puisque les néonicotinoïdes, principaux pesticides responsables de la disparition des butineuses, ne sont toujours pas définitivement interdits. Et il va falloir que ça cesse. Alors mardi dernier, le souverain s’est rendu à Marseille pour apporter son soutien à la création de l’UAEM, l’Union de l’apiculture d’Europe et de Méditerranée. Fervent défenseur de l’environnement, le prince souverain a confié à La Provence : «La situation des abeilles en Europe et au bord de la Méditerranée est extrêmement préoccupante ». Comme dit l’adage, l’union fait la force. C’est bien là l’idée.
Union solidaire
En réunissant 42 pays, et des dirigeants d’entreprise comme Guerlain, Botanic ou Yoplait, l’UAEM espère peser plus lourd : « Le monde est connecté ! On est obligé de l’être pour répondre à des sujets aussi importants. On ne parle pas que des abeilles, on parle aussi de l’avenir de la planète ! Et la seule façon d’agir efficacement, c’est de créer une union solidaire » explique Thierry Dufresne, coprésident fondateur. L’association se donne pour mission de protéger les abeilles, mais aussi le miel, et les apiculteurs, par le biais de contrôles, de formations, et d’accompagnements.